Wall Street : nouveaux sommets, avec Oracle et une bonne surprise sur l'inflation
Recul inattendu des prix à la production

Wall Street s'affiche en vive hausse désormais avant bourse ce mercredi, suite aux chiffres jugés rassurants de l'inflation des prix à la production, et malgré les tensions géopolitiques qui pèsent par ailleurs. Le Nasdaq prend 0,5% en pré-séance. Le S&P 500 gagne également 0,5%, tandis que le Dow Jones avance de 0,1%. Oracle se distingue en très forte progression sur des perspectives dopées par l'IA. La prudence reste toutefois de rigueur sur le front géopolitique, alors que la Pologne a déployé la nuit dernière ses défenses aériennes face à l'incursion de drones russes dans son espace aérien suite à une attaque dans l'ouest de l'Ukraine. Le Premier ministre polonais Donald Tusk affirme ainsi que l'espace aérien du pays a été violé à plusieurs reprises par des drones russes, dont certains ont été abattus. Il évoque "une provocation de grande échelle". Une situation qui pourrait aussi aggraver les sanctions contre la Russie, tandis que les pourparlers patinent sur un cessez-le-feu en Ukraine.
La cote américaine a été soutenue ces derniers jours par les espoirs de baisse de taux, alimentés par des données confirmant la faiblesse du marché américain du travail, avec hier encore des révisions en forte baisse sur la période mars 2024-mars 2025. Les derniers chiffres mensuels publiés vendredi pour le mois d'août avaient déjà préoccupé (seulement 22.000 créations de postes).Selon l'outil CME FedWatch, la probabilité d'un assouplissement monétaire d'un quart de point le 17 septembre, à l'issue de la prochaine réunion monétaire, se situe à 90% environ, contre un peu plus de 10% pour la probabilité d'un assouplissement de 50 points de base. D'après le même outil, la Fed pourrait baisser ses taux de trois quarts de point (probabilité de 67%) d'ici la fin de l'année. Les anticipations de baisse des taux devraient encore monter d'un cran suite aux données de l'inflation du jour.
Les révisions concernant le marché américain du travail vont aussi dans le sens d'une grande faiblesse. L'économie américaine employait 911.000 personnes de moins que prévu en mars 2025, montrant un marché du travail en déclin bien avant cet été. Les données couvrent la période de mars 2024 à mars 2025 et réduisent la moyenne mensuelle des créations d'emplois observée durant cette période (soit environ les dix derniers mois de la présidence de Joe Biden et les deux premiers de celle de Trump), la faisant passer d'une moyenne mensuelle de 147.000 à... environ 71.000 ! Cet ajustement brutal des chiffres devrait alimenter encore les critiques de Trump et les attaques concernant le processus de collecte de données. Le rapport montre que les révisions à la baisse les plus importantes ont concerné le secteur des loisirs et de l'hôtellerie, avec 176.000 emplois de moins que prévu. Le secteur des services professionnels et aux entreprises arrive en deuxième position, avec une révision à la baisse de 158.000 emplois. Les ajustements en baisse concernent essentiellement le secteur privé, avec un total de 880.000 postes de moins qu'attendu.
Concernant la réunion de la Fed des 16 et 17 septembre, la majeure partie des intermédiaires envisagent une baisse de taux de 25 points de base. Parmi les derniers avis, Barclays, Deutsche Bank, Bank of America ou encore Morgan Stanley, tablent sur un tel geste d'un quart de point. Standard Chartered se montre plus agressif et prévoit selon Reuters un ajustement de 50 points de base ce mois, contre une projection antérieure de 25 points de base.
Notons par ailleurs que Donald Trump a donné les noms des trois candidats potentiels désormais pressentis pour succéder au président de la Fed Jerome Powell, jugé trop lent à baisser les taux. Les trois finalistes seraient donc le gouverneur de la Fed Christopher Waller, le directeur du Conseil économique national Kevin Hassett, ainsi que l'ancien gouverneur de la Fed Kevin Warsh. Une juge a pour sa part temporairement bloqué l'éviction par Trump de la gouverneure Lisa Cook de la Fed, alors qu'elle conteste la décision du président de la limoger sur des accusations de fraude hypothécaire. La juge de district Jia Cobb, qui siège à Washington, a indiqué dans sa décision préliminaire que les irrégularités présumées reprochées concernant les déclarations pour des prêts immobiliers de Cook ne constituaient pas un motif raisonnable pour la limoger. "Le président Trump n'a pas identifié quoi que ce soit en lien avec la conduite ou les performances professionnelles de Cook comme membre du conseil des gouverneurs de la Fed qui montrerait qu'elle nuit au conseil ou aux intérêts publics", a estimé Cobb.
Sur le front commercial, la Cour suprême américaine a indiqué qu'elle examinerait rapidement la contestation judiciaire des droits de douane imposés par Donald Trump, prévoyant une résolution dès l'automne. Dans une ordonnance rendue hier, la Cour suprême a donc précisé que l'affaire serait soumise à des plaidoiries début novembre, ce qui pourrait permettre une résolution bien plus rapide que d'ordinaire. Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, avait prévenu il y a quelques jours que les États-Unis devraient rembourser environ la moitié des recettes douanières perçues si la Cour suprême jugeait que Trump avait outrepassé ses pouvoirs, comme l'affirme une cour d'appel fédérale. Trump a pour sa part suggéré que les États-Unis pourraient être contraints dans une telle hypothèse de démanteler les accords commerciaux existants, notamment avec l'UE, le Japon et la Corée du Sud. Il compte cependant sur la majorité conservatrice de la Cour suprême pour maintenir sa politique commerciale, ce qui préserverait les accords.
Les droits de douane concernés sont les fameux tarifs réciproques spécifiques à chaque pays, qui vont de 10 à 50%. Trump a invoqué une loi de 1977 (International Emergency Economic Powers Act) pour justifier l'imposition de ces droits. La cour d'appel a autorisé le maintien des tarifs pendant que l'affaire suit son cours...
Pendant ce temps, Trump aurait demandé à l'UE d'imposer des droits de douane de 100% à l'Inde et à la Chine afin de faire pression sur la Russie concernant la guerre en Ukraine, a rapporté le Financial Times. Le président américain aurait formulé cette demande lors d'un appel téléphonique avec de hauts responsables américains et européens à Washington mardi. Un responsable américain a déclaré qu'ils "reproduiraient les droits de douane" imposés par l'UE à la Chine et à l'Inde. "Nous sommes prêts à agir, prêts à agir dès maintenant, mais nous ne le ferons que si nos partenaires européens se mobilisent à nos côtés", a affirmé un responsable américain. Une posture qui contredit le message de Trump sur Truth Social, selon lequel les négociations avec l'Inde se poursuivraient et aboutiraient à une conclusion positive. "Je suis heureux d'annoncer que l'Inde et les États-Unis d'Amérique poursuivent leurs négociations pour lever les barrières commerciales entre nos deux nations. Je me réjouis de m'entretenir avec mon très bon ami, le Premier ministre Modi, dans les semaines à venir", a indiqué le président américain, "certain qu'il n'y aura aucune difficulté à parvenir à une conclusion positive".
Dans l'actualité économique américaine, l'indice américain des prix à la production du mois d'août 2025 s'est donc affiché en repli de 0,1% d'un mois sur l'autre et en hausse de 2,6% en glissement annuel, tandis que le consensus se situait à +0,3% par rapport à juillet et +3,3% sur un an. Hors alimentaire et énergie, le 'PPI' a régressé également de manière inattendue, de 0,1% par rapport à juillet, alors que le consensus était de +0,3%. L'indice hors alimentaire et énergie n'augmente ainsi que de 2,8% sur un an contre 3,5% de consensus.
Les stocks de grossistes (16h) et le rapport hebdomadaire sur les stocks pétroliers américains sont encore attendus ce jour. Demain, les investisseurs seront encore plus attentifs à l'indice des prix à la consommation du mois d'août (14h30, consensus +0,3% d'un mois sur l'autre et +2,9% en glissement annuel, ou +0,3% et +3,1% hors éléments volatils). Les inscriptions hebdomadaires au chômage et le déficit budgétaire du mois d'août seront aussi annoncés jeudi, tandis que l'indice préliminaire du sentiment des consommateurs américains de l'Université du Michigan pour septembre sera dévoilé vendredi.
Concernant les entreprises cotées à Wall Street, Oracle, Synopsys, GameStop et Rubrik, ont annoncé hier soir leurs derniers comptes, avec des prévisions particulièrement spectaculaires du côté d'Oracle - qui a néanmoins raté le consensus pour le trimestre clos. Chewy publie ce mercredi. Adobe et Kroger sont attendus demain. Apple a présenté par ailleurs hier ses derniers iPhones ainsi que d'autres nouveautés. Des annonces qui n'ont pas vraiment enthousiasmé les opérateurs.
Sur le Nymex, le baril de brut WTI gagne 1,1% à 63,3$. L'once d'or fin s'accorde 0,6% à 3.650$. L'indice dollar recule de 0,1% face à un panier de devises. Le bitcoin s'affirme sur les 113.000$.
Les valeurs
Oracle a surpris hier soir par ses perspectives extrêmement optimistes, alimentées par la révolution de l'IA. Le titre s'envole ainsi de 32% avant bourse ! La capitalisation du géant américain du software d'entreprise devrait ainsi flirter ce jour avec les 900 milliards de dollars ! Pourtant, le groupe n'a pas vraiment impressionné sur le premier trimestre fiscal juste clos, ratant le consensus avec un bénéfice ajusté par action de 1,47$ (1,48$ de consensus) et des revenus ajustés de 14,93 milliards de dollars (15 milliards attendus). Mais la directrice générale Safra Catz a très agréablement surpris en indiquant que le groupe avait signé quatre contrats de plusieurs milliards de dollars avec trois différents clients durant le trimestre, permettant au groupe d'ambitionner des revenus d'infrastructure cloud en très forte augmentation de 77% à 18 milliards de dollars sur l'exercice. Mieux encore, le backlog de "RPO", qui représente les revenus contractuels provenant de produits ou services qui n'ont pas encore été livrés et qui n'ont donc pas été reconnus, atteint... 455 milliards de dollars, en croissance de... 359% en dollars comme en devises constantes !
Sur le trimestre clos, le bénéfice ajusté par action n'a en revanche augmenté que de 6% à 1,47$, pour des revenus en croissance de 12% en dollars et de 11% en devises constantes. Les revenus cloud IaaS et SaaS ont été de 7,2 milliards de dollars, en hausse de 28% en dollars. Les revenus d'infrastructure cloud (IaaS) ont grimpé de 55% à 3,3 milliards, contre une hausse de 11% à 3,8 milliards pour les revenus SaaS. Les revenus software ont reculé de 1% en dollars à 5,7 milliards. Le bénéfice opérationnel ajusté a été de 6,2 milliards, en hausse de 9%, alors que le bénéfice net ajusté a représenté 4,3 milliards, en augmentation de 8%.
"Nous avons signé quatre contrats de plusieurs milliards de dollars avec trois clients différents au premier trimestre", a donc déclaré Safra Catz. "Cela a entraîné une augmentation de 359% du carnet de commandes de RPO, pour atteindre 455 milliards de dollars. Ce trimestre a été exceptionnel, et la demande pour Oracle Cloud Infrastructure continue de croître. Au cours des prochains mois, nous prévoyons de signer plusieurs nouveaux contrats de plusieurs milliards de dollars, et le RPO devrait dépasser les 500 milliards de dollars. L'ampleur de notre récente croissance du RPO nous permet de revoir à la hausse la part de l'infrastructure cloud dans le plan financier global d'Oracle, que nous présenterons en détail le mois prochain lors de la réunion des analystes financiers. À titre d'aperçu, nous prévoyons une croissance de 77% du chiffre d'affaires d'Oracle Cloud Infrastructure pour atteindre 18 milliards de dollars au cours de cet exercice, puis une progression à 32, 73, 114 et 144 milliards de dollars au cours des quatre années suivantes. La majeure partie du chiffre d'affaires de ces prévisions sur 5 ans est déjà comptabilisée dans notre RPO déclaré".
Synopsys, le groupe software américain actif dans la conception et la vérification des circuits intégrés, décroche avant bourse à Wall Street sur des revenus trimestriels et profits inférieurs aux attentes. Pour son troisième trimestre fiscal, le groupe a affiché un bénéfice net de 242 millions de dollars et un bénéfice ajusté par action de 3,39$, bien loin du consensus qui se situait à plus de 3,8$. Les revenus ont totalisé 1,74 milliard de dollars (+14%), ici encore moins élevés que prévu. Sur le trimestre entamé, clos en octobre, le bénéfice par action est anticipé entre 2,76 et 2,80$, pour des revenus allant de 2,23 à 2,26 milliards. Sur l'exercice, le bpa est attendu entre 12,76 et 12,80$, alors que les revenus devraient se situer entre 7,03 et 7,06 milliards, "alors que la transformation de Synopsys se poursuit" avec notamment la finalisation de l'acquisition d'Ansys, l'expansion du portefeuille et de la base de clients.
GameStop affiche désormais des fondamentaux solides ! Le titre grimpe sur la place américaine, suite à la publication des derniers résultats trimestriels du détaillant spécialisé dans les jeux vidéo et le matériel électronique. GameStop n'a pas démérité avec une croissance de 22% des revenus au deuxième trimestre, à 972 millions de dollars, bien plus que le consensus. Le bénéfice par action a été de 25 cents contre 16 cents de consensus. Le bénéfice opérationnel du groupe texan a atteint 66,4 millions de dollars, contre une perte de 22 millions de dollars un an avant. Hors éléments, ce profit d'exploitation a été de 64,7 millions de dollars, contre une perte ajustée de 31,6 millions un an plus tôt. Le bénéfice net a été de 168,6 millions de dollars contre 14,8 millions de dollars sur la période correspondante de l'an dernier. Hors éléments, le bénéfice net ajusté a représenté 138,3 millions contre 5,2 millions un an avant. Le niveau de cash et équivalents en fin de période se situait à 8,7 milliards de dollars. La détention en bitcoin était quant à elle valorisée près de 529 millions de dollars en fin de trimestre. Le groupe a enfin annoncé un dividende exceptionnel pour les actionnaires au 3 octobre, sous forme de warrants qui pourraient générer 1,9 milliard de dollars de produits bruts.
Rubrik, le spécialiste californien de la gestion et de la sécurité des données cloud, a annoncé pour son deuxième trimestre fiscal une perte par action de 3 cents, cependant moins lourde que prévu, pour des revenus proches de 310 millions de dollars (+51%), nettement au-dessus des attentes, à comparer aux 205 millions de dollars de l'an dernier. "Nous avons réalisé un excellent trimestre, avec une croissance exceptionnelle du chiffre d'affaires et une marge de cash flow importante. Nous continuons de bâtir une activité en pleine croissance et très rentable. Nous sommes également ravis de finaliser l'acquisition de Predibase, qui renforce notre capacité à fournir à nos clients une GenAI sécurisée, efficace et accélérée. Nous sommes impatients de continuer à repousser les limites des données, de la sécurité et de l'IA, tout en bâtissant une entreprise générationnelle", a déclaré Bipul Sinha, DG, président et cofondateur de Rubrik.
TSMC, ou Taiwan Semiconductor Manufacturing Co., le géant taïwanais des puces sous contrat, a annoncé au titre du mois d'août une croissance de 34% de ses revenus traduisant une demande toujours forte stimulée par l'IA. Le sous-traitant majeur de Nvidia a ainsi affiché pour le mois passé des revenus de près de 336 milliards de dollars de Taïwan, environ 11,1 milliards de dollars américains, ce qui dépasse le rythme de croissance attendu par les analystes pour le trimestre en cours se terminant en septembre.
Nvidia. La startup d'informatique quantique PsiQuantum a levé 1 milliard de dollars dans le cadre de son dernier tour de table, sur une valorisation de 7 milliards de dollars, et a par ailleurs annoncé une collaboration avec Nvidia afin d'accélérer le développement de ses ordinateurs quantiques. Le tour de table a été mené par BlackRock, Temasek et Baillie Gifford, avec de nouveaux investisseurs, dont NVentures, branche de capital-risque de Nvidia, mais aussi Macquarie et Ribbit. PsiQuantum a précisé que le financement allait lui permettre de développer ses sites à Brisbane, en Australie, et à Chicago, dans l'Illinois, ainsi que de déployer des systèmes de test pour valider sa conception. La startup californienne de Palo Alto utilise une approche photonique qui pourrait être déployée à grande échelle grâce aux technologies de fabrication de semi-conducteurs et aux réseaux à fibre optique déjà établis. PsiQuantum va collaborer avec Nvidia sur des programmes permettant d'exécuter des ordinateurs quantiques.
Chewy, le détaillant en ligne américain en produits animaliers, a publié pour son deuxième trimestre fiscal des revenus de 3,1 milliards de dollars en croissance de 8,6%, mais un bénéfice dilué par action de 14 cents en forte baisse. Sur ce trimestre clos début août, le bénéfice net a chuté à 62 millions de dollars contre 299 millions de dollars pour la période comparable de l'an dernier. Le bénéfice ajusté par action, à 33 cents, s'affiche tout juste en ligne avec le consensus. L'Ebitda ajusté progresse à 183 millions de dollars soit 5,9% des ventes. "Le chiffre d'affaires du deuxième trimestre a dépassé la limite supérieure de nos prévisions, progressant de près de 9% sur un an pour atteindre 3,1 milliards de dollars. Le chiffre d'affaires des clients d'Autoship a progressé de 15% et représente 83% du chiffre d'affaires total du trimestre", a déclaré Sumit Singh, DG de Chewy. "La proposition de valeur différenciée de Chewy a une fois de plus été démontrée, avec des clients actifs et une part de portefeuille (NSPAC) en hausse de 4,5% sur un an pour atteindre respectivement près de 21 millions de clients et 591$".
Apple rendait 1,5% hier soir à Wall Street suite à sa présentation de Cupertino. L'iPhone 17 et les autres nouveautés présentées par le groupe californien à la pomme n'ont visiblement pas émoustillé les investisseurs. Apple a dévoilé des AirPods 3 de qualité audio améliorée et dotés d'un suivi de la fréquence cardiaque. L'Apple Watch SE 3 offre quant à elle désormais "des fonctionnalités de santé avancées, un écran toujours allumé, une charge rapide et bien plus encore", se félicite le groupe de Tim Cook, tandis que l'Apple Watch Ultra 3 représente "la montre de sport et d'aventure ultime", dotée d'une fonction SOS d'urgence par satellite, du plus grand écran jamais vu sur une Apple Watch, d'une autonomie de 42 heures et de nouvelles informations sur la santé. L'Apple Watch Series 11 offre enfin des notifications d'hypertension et un score de sommeil, ainsi qu'une autonomie allant jusqu'à 24 heures et un écran deux fois plus résistant aux rayures.
Apple a aussi lancé son iPhone 17, doté de la caméra frontale innovante Center Stage, d'un nouvel écran plus grand et plus lumineux avec ProMotion et de la puce A19 "pour des performances améliorées". L'iPhone 17 sera désormais disponible avec une capacité de stockage de 256 Go (soit le double de la génération d'entrée de gamme) et une option de 512 Go. Les précommandes débuteront le vendredi 12 septembre et la disponibilité débutera le vendredi 19 septembre, indique le groupe. L'iPhone Air présente quant à lui "un design incroyablement fin et léger, plus résistant que tous les modèles précédents, avec des fonctionnalités photo innovantes et une autonomie remarquable qui dure toute la journée". Il s'agit donc de l'iPhone le plus fin jamais conçu, "aux performances professionnelles". L'iPhone Air affiche "un design révolutionnaire en titane, à la fois élégant, léger et robuste, avec une architecture interne innovante qui permet de profiter des dernières expériences iPhone". Apple a aussi présenté l'iPhone 17 Pro et le 17 Pro Max, dotés d'un nouveau design. Les deux modèles sont équipés de l'A19 Pro, la puce la plus puissante et la plus performante jamais conçue pour iPhone, permettant des systèmes photo avancés, des jeux mobiles de pointe et l'Apple Intelligence.
Klarna, la fintech suédoise, fait son entrée en bourse sur le Nyse ce mercredi, après une levée de fonds de 1,37 milliard de dollars dans le cadre de l'IPO. Le groupe et certains investisseurs ont cédé 34,3 millions de titres (5 millions pour Klarna et 29,3 millions pour les dirigeants et des entités liées à Sequoia ou à la firme Heartland du milliardaire danois Anders Holch Povlsen) à un prix unitaire de 40$, au-dessus de la fourchette indicative qui allait de 35 à 37$. Le dossier est valorisé déjà plus de 15 milliards de dollars sur la base du prix d'introduction. Cela reste loin cependant du pic de valorisation de 2021 avec un tour de table qui faisait ressortir une valeur de 45,6 milliards de dollars, avant la poussée d'inflation outre-Atlantique et la remontée des taux.
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