Stellantis : bilan et dividende en question
Au rapport demain...

Stellantis occupera encore le devant de l'actualité demain, cette fois pour la présentation de ses comptes semestriels détaillés. Le constructeur, qui avait suspendu en avril ses objectifs pour l'exercice en raison des incertitudes liées aux droits de douane américains, a indiqué la semaine passée, à titre préliminaire, qu'il devrait enregistrer une perte nette de 2,3 milliards d'euros au cours du semestre clos.
Le constructeur a précisé s'attendre à une baisse de 6% de ses facturations consolidées mondiales au titre du deuxième trimestre, reflétant les arrêts temporaires de production pratiqués au début du trimestre en réponse aux nouvelles surtaxes en Amérique du Nord.
Après la publication préliminaire négative, UBS ('neutre') déclare percevoir des inquiétudes quant à la consommation de trésorerie et pense que le dividende pourrait même être nul cette année, l'entreprise se concentrant sur son bilan. "Nous ne pensons pas que le flux de trésorerie disponible du deuxième semestre compensera entièrement la consommation de trésorerie du premier semestre", souligne la banque suisse. Citi ('neutre') affirme que Stellantis doit encore réduire considérablement ses capacités et ses coûts fixes. Il est trop tôt pour anticiper des catalyseurs positifs.
Enfin, la Deutsche Bank ('conserver') estime que l'entreprise devrait continuer à anticiper une amélioration au second semestre par rapport aux six premiers mois, même si elle table sur une marge inférieure à 5% et une consommation de trésorerie significative au S1. Le dividende devrait également faire l'objet d'un débat. Néanmoins, des facteurs positifs, tels que les lancements et la disponibilité de produits, devraient soutenir les volumes et les bénéfices en Europe et en Amérique du Nord au second semestre, selon la DB.
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