Oracle : un accord cloud de 300 milliards de dollars avec OpenAI ?
Un deal qui expliquerait l'incroyable carnet de commandes du groupe de Larry Ellison

Oracle s'est donc envolé hier soir de 36% à Wall Street, dépassant les 900 milliards de dollars de capitalisation. Un rallye impressionnant, d'autant que pour le trimestre clos, le groupe de Larry Ellison a raté le consensus avec un bénéfice ajusté par action de 1,47$ et des revenus de 14,93 milliards de dollars. En fait, les marchés ont été ébahis par les prévisions du management. La directrice générale Safra Catz a indiqué que le groupe avait signé quatre contrats de plusieurs milliards de dollars avec trois différents clients durant le trimestre, permettant au groupe d'ambitionner des revenus d'infrastructure cloud en très forte augmentation de 77% à 18 milliards de dollars sur l'exercice, puis une progression à 32, 73, 114 et 144 milliards de dollars au cours des quatre années suivantes ! Le backlog de "RPO", qui représente les revenus contractuels provenant de produits ou services qui n'ont pas encore été livrés et qui n'ont donc pas été reconnus comme des revenus, atteint... 455 milliards de dollars, en croissance de... 359% !
Des chiffres à peine croyables qui proviendraient en fait essentiellement d'un seul très gros client. OpenAI, la startup à l'origine de ChatGPT, aurait ainsi signé un contrat avec Oracle... pour l'achat de 300 milliards de dollars de puissance de calcul sur environ cinq ans, selon des sources proches du dossier citées par le Wall Street Journal. Cet engagement colossal dépasse largement le chiffre d'affaires actuel de la startup. 'The Information' estimait fin juillet qu'OpenAI avait atteint 12 milliards de dollars de revenus annualisés et que le groupe aurait pratiquement doublé ses revenus sur les sept premiers mois de l'année, mais ajoutait que la jeune pousse soutenue par Microsoft avait augmenté à près de 8 milliards de dollars son estimation de consommation de cash pour 2025... Quoi qu'il en soit, l'accord présumé conclu entre OpenAI et Oracle serait "l'un des plus importants contrats cloud jamais signés, témoignant de l'augmentation des dépenses consacrées aux centres de données d'IA, malgré les craintes croissantes d'une éventuelle bulle spéculative", ajoute le WSJ. Le contrat Oracle nécessiterait une capacité électrique comparable à l'électricité produite par plus de deux barrages Hoover ou la consommation d'environ quatre millions de foyers, estime le Wall Street Journal.
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