Votre navigateur (${ userBrowser.name + ' ' + userBrowser.version }) est obsolète. Pour améliorer la sécurité et la navigation sur notre site, prenez le temps de mettre à jour votre navigateur.      
7 974.85 PTS
+0.04 %
7 964.0
-0.12 %
SBF 120 PTS
6 036.19
0. %
DAX PTS
24 385.78
+0.03 %
Dow Jones PTS
46 561.19
-0.29 %
24 831.53
-0.59 %
1.165
-0.52 %

Crise politique en France: 48 heures de négociations de la dernière chance

| AFP | 182 | Aucun vote sur cette news
Olivier Faure (D) premier secrétaire du Parti Socialiste et le journaliste Gilles Bouleau, devant une image du Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu, au 20h de TF1, à Boulogne-Billancourt, le 6 octobre 2025
Olivier Faure (D) premier secrétaire du Parti Socialiste et le journaliste Gilles Bouleau, devant une image du Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu, au 20h de TF1, à Boulogne-Billancourt, le 6 octobre 2025 ( Ludovic MARIN / AFP )

Le président français Emmanuel Macron a donné à Sébastien Lecornu, Premier ministre le plus éphémère de la Ve République, 48 heures pour des négociations de la dernière chance, laissant planer la menace d'une dissolution en cas d'échec.

Le terrain est au moins glissant, sinon miné, pour le Premier ministre démissionnaire, chargé de dire au chef de l'Etat mercredi soir si un compromis est possible ou non pour ressouder une coalition fissurée, alors que la France est plongée dans une crise politique sans précédent depuis des décennies, aggravant l'impasse née de la dissolution de 2024.

En cas d'échec, le chef de l'Etat "prendra ses responsabilités", a fait savoir son entourage.

M. Macron, qui a toujours exclu jusqu'à présent l'option d'une démission, semble ainsi faire planer la menace d'une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale. Il a précisé qu'en cas de succès, Sébastien Lecornu ne serait pas automatiquement renommé Premier ministre.

Dès 09H00 (07H00 GMT), M. Lecornu recevra des chefs de partis et responsables de la coalition gouvernementale et les présidents des deux chambres du Parlement.

Troisième Premier ministre désigné en un an depuis la dissolution de l'Assemblée par M. Macron en juin 2024, M. Lecornu, nommé le 9 septembre et qui devait tenir son premier Conseil des ministres lundi, a remis aux premières heures sa démission au président, qui l'a d'abord formellement acceptée.

Il a regretté "les appétits partisans" ayant conduit à sa démission, lors d'une brève allocution un peu plus tard. Une allusion claire au patron du parti de droite Les Républicains, Bruno Retailleau, qui a précipité la chute du gouvernement quelques heures après avoir accepté d'y rester.

Le ministre de l'Intérieur démissionnaire a assuré lundi soir qu'il ne se sentait "pas du tout" responsable de la crise. La veille, il s'était montré ulcéré par le retour, aux Armées, de l'ex-ministre de l'Economie Bruno Le Maire.

Selon une source au parti, Bruno Retailleau devrait être absent de la réunion mardi et a exigé une rencontre bilatérale à Sébastien Lecornu. Les contacts se sont poursuivis dans la soirée de lundi.

"Mauvaise série B"

Sébastien Lecornu "peut réussir", considérait lundi soir un conseiller de l'exécutif, "s'il décroche la suspension de la réforme des retraites par exemple", une exigence des socialistes.

"C'est trop tard (...) Quelle serait sa légitimité pour prendre des engagements" s'il n'est pas reconduit à Matignon?, a demandé lundi Arthur Delaporte, porte-parole du Parti socialiste. Et le député de railler "une mission impossible", et une "mauvaise série B".

En cas d'échec, le président français a peu de cartes en main.

Hormis cette mission de la dernière chance, il peut dissoudre une Assemblée divisée en trois blocs (gauche, centre et droite, et extrême droite); démissionner comme le voudrait La France Insoumise (gauche radicale); ou nommer un Premier ministre de gauche comme l'ont de nouveau réclamé lundi écologistes et socialistes. Voire faire appel à une personne sans étiquette à la tête d'un "gouvernement technique".

La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, qui plaide pour une "solution claire, nette, franche et massive", continue de plaider pour la démission d'Emmanuel Macron et avait déposé début septembre une motion de destitution, dont la recevabilité doit être examinée mercredi.

Quant au Rassemblement national, il ne trace lui aussi que deux chemins possibles: la dissolution "absolument incontournable", selon sa cheffe de file Marine Le Pen, et la "démission" d'Emmanuel Macron, qui serait "sage".

Dans la soirée, le parti d'extrême droite et ses alliés ont fait savoir qu'ils "censureront systématiquement tout gouvernement" jusqu'à la dissolution ou la démission du président.

 ■

Copyright © 2025 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés.

Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (dépêches, photos, logos) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, transmise, rediffusée, traduite, vendue, exploitée commercialement ou utilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. l'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions, qui ne peuvent être exclus ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.

Votez pour cet article
0 avis
Note moyenne : 0
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote

Jusqu'à
170€ de prime offerte*

Pour toute 1ère adhésion avant le 31 octobre 2025 inclus, avec un versement initial investi à 30 % minimum sur un (ou des) support(s) d'investissement en unités de compte, non garanties en capital.
*SOUS CONDITIONS

Ces contrats présentent un risque de perte en capital.
Information publicitaire à caractère non contractuel.

Actions les plus vues

Classement des actions les plus vues, pour la période du mardi 30 septembre 2025 au lundi 06 octobre 2025, des marchés Euronext Paris, Bruxelles, Amsterdam, Growth Paris, NASDAQ et NYSE sur le site et l'application Bourse Direct.

CONTENUS SPONSORISÉS
SUR LE MÊME SUJET
Publié le 07/10/2025

Le Premier ministre sortant Sébastien Lecornu, qui a présenté ce matin la démission de son gouvernement au président Emmanuel Macron, arrive pour faire une déclaration à l'hôtel Matignon,…

Publié le 07/10/2025

Edouard Philippe, président du parti Horizons et ancien Premier ministre d'Emmanuel Macron (2017-2020), ici à Paris le 2 septembre 2025 ( Thomas SAMSON / AFP/Archives )Le patron d'Horizons…

Publié le 05/10/2025

le secrétaire général de l'Elysée, Emmanuel Moulin annonce le nouveau gouvernement le 5 octobre 2025 à l'Elysée ( Christophe PETIT TESSON / POOL/AFP )Des reconductions en pagaille et, comme…

Publié le 05/10/2025

Roland Lescure, alors ministre de l'Industrie, à la sortie de l'Elysée, le 10 octobre 2022 à Paris ( Ludovic MARIN / AFP/Archives )Compagnon de route d'Emmanuel Macron, social-libéral passé…

Publié le 02/10/2025

La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet (D), et la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon (G), lors de la manifestation à Paris, le 2 octobre 2025 ( Thomas SAMSON / AFP )Plus…

À LIRE AUSSI SUR BOURSE DIRECT
Publié le 07/10/2025

Sur le plan statistique : Japon : 1h30 Dépenses des ménages du mois d'août (+0,1% attendu après +1,7) France : 8h45 Balance des paiements du mois d'août Zone euro :…

Publié le 07/10/2025

Partenariat d'installation de capteurs DLR sur les lignes à haute et très haute tension...

Publié le 07/10/2025

Votre rendez-vous quotidien avec les petites et moyennes capitalisations ! Chaque jour, retrouvez l’analyse d’Eric Lewin sur les valeurs Small & Mid Caps du moment qui font l’actualité.

L'ouverture de votre compte Bourse Direct est gratuite et s'effectue en ligne en quelques minutes.

Dans le cas d'un transfert de compte, Bourse Direct prend en charge 100% de vos frais, à hauteur de 200 € par compte.