Votre navigateur (${ userBrowser.name + ' ' + userBrowser.version }) est obsolète. Pour améliorer la sécurité et la navigation sur notre site, prenez le temps de mettre à jour votre navigateur.      
7 974.85 PTS
+0.04 %
7 964.0
-0.12 %
SBF 120 PTS
6 036.19
0. %
DAX PTS
24 385.78
+0.03 %
Dow Jones PTS
46 548.51
-0.31 %
24 838.89
-0.56 %
1.165
-0.52 %

Lecornu tente d'ultimes négociations sur le budget, Macron lâché par les siens

| AFP | 401 | Aucun vote sur cette news
Le Premier ministre sortant Sébastien Lecornu, qui a présenté ce matin la démission de son gouvernement au président Emmanuel Macron, arrive pour faire une déclaration à l'hôtel Matignon, le 6 octobre 2025 à Paris
Le Premier ministre sortant Sébastien Lecornu, qui a présenté ce matin la démission de son gouvernement au président Emmanuel Macron, arrive pour faire une déclaration à l'hôtel Matignon, le 6 octobre 2025 à Paris ( Stephane Mahe / POOL/AFP )

Dissolution, présidentielle anticipée... La crise politique gangrène mardi jusqu'au camp présidentiel et Emmanuel Macron, qui a demandé à Sébastien Lecornu de poursuivre "d'ultimes négociations" avec les partis pour reformer une coalition, se trouve plus isolé que jamais.

A la tête d'un gouvernement zombie, le Premier ministre démissionnaire et ses alliés à Matignon ont convenu mardi de "concentrer" ces discussions de la dernière chance sur le budget et l'avenir de la Nouvelle-Calédonie. Sans le patron de la droite Bruno Retailleau, mais avec Gérard Larcher, président du Sénat, présent autour de la table à Matignon.

M. Lecornu, qui a été chargé par le chef de l'Etat de définir "une plateforme d'action et de stabilité" d'ici mercredi soir, a aussi invité chacun des partis politiques à le rencontrer entre mardi après-midi et mercredi matin.

Mais le Rassemblement national a aussitôt décliné l'invitation, réitérant sa demande de dissolution, tout comme La France insoumise.

Le chef de l'Etat est désormais lâché par les siens.

Son ancien Premier ministre et patron d'Horizons, candidat déclaré à la présidentielle, Édouard Philippe, l'exhorte à partir avant la fin de son mandat. Il lui a demandé d'organiser "une élection présidentielle anticipée" après l'adoption d'un budget pour 2026, évoquant un Etat qui n'est selon lui "pas tenu".

La veille, un autre ex-chef du gouvernement, jadis très proche d'Emmanuel Macron, Gabriel Attal avait sèchement pris ses distances avec le président dont il ne comprend "plus les décisions". Mardi, le patron du parti présidentiel Renaissance a toutefois rejeté l'hypothèse d'un départ anticipé du président, arguant que "tout notre équilibre démocratique serait fragilisé".

La gauche tente de s'unir

Dans le même temps, les opposants continuent de dénoncer la situation politique inédite dans laquelle la France est plongée depuis la démission surprise lundi de Sébastien Lecornu, qui venait de nommer 14 heures plus tôt son gouvernement.

Anticipant une dissolution, Les Ecologistes et La France insoumise ont appelé toute la gauche à s'unir pour porter un "programme de rupture". Un message notamment en direction du Parti socialiste, peu enclin à renouer avec la gauche radicale et qui multiplie aussi les tractations de son côté de l'échiquier.

Le parti d'Olivier Faure a organisé une autre réunion en visio, à laquelle toutes les organisations de gauche ont participé sauf LFI. Avec une revendication à l'issue : "Nommer à Matignon un Premier ministre qui composera un gouvernement de gauche et écologiste."

A droite, le président des Républicains et ministre de l'Intérieur démissionnaire, Bruno Retailleau, a semé la confusion dans sa propre famille, 48 heures après avoir été un des détonateurs de la crise en menaçant de quitter le gouvernement pour protester contre sa composition.

Mardi, il a tempéré sa position, proposant que son parti participe à un gouvernement de "cohabitation" avec la macronie à condition que LR "ne s('y) dilue pas".

Mais il n'est pas venu à la réunion dans la matinée du "socle commun", cette fragile alliance entre le centre et la droite qui pourrait avoir fait long feu.

Olivier Faure (d), premier secrétaire du Parti socialiste et le journaliste Gilles Bouleau, devant une photo du Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu, sur le plateau du 20h de TF1, à Boulogne-Billancourt, le 6 octobre 2025
Olivier Faure (d), premier secrétaire du Parti socialiste et le journaliste Gilles Bouleau, devant une photo du Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu, sur le plateau du 20h de TF1, à Boulogne-Billancourt, le 6 octobre 2025 ( Ludovic MARIN / AFP )

Dans cette atmosphère gazeuse et hautement inflammable, M. Retailleau pourrait-il être sensible aux appels du pied du RN ? Le patron du parti à la flamme Jordan Bardella s'est en tous cas dit mardi "prêt à tendre la main" aux Républicains sur "un accord de gouvernement", en cas de législatives anticipées.

Macron face à ses "responsabilités"

Quoiqu'il arrive, ces nouvelles tractations, si elles devaient aboutir à un compromis, ne se traduiront pas nécessairement par une reconduction de Sébastien Lecornu à Matignon, selon l'entourage d'Emmanuel Macron.

En cas d'échec, le président prendra ses "responsabilités" selon la même source, faisant planer la menace d'une nouvelle dissolution de l'Assemblée.

"Il peut réussir", considérait lundi un conseiller de l'exécutif, "s'il décroche la suspension de la réforme des retraites par exemple", une exigence des socialistes.

"Je me suis demandé pourquoi il ne nous avait jamais proposé de compromis, aucun accord. Mais c'est parce qu'il était incapable de le faire avec son propre bloc central", a analysé mardi sur France Inter le chef de file des députés PS, Boris Vallaud.

Face à l'incertitude politique, les milieux économiques s'inquiètent du décrochage. A l'image du président du Medef Patrick Martin qui a fait part mardi sur franceinfo de sa "colère".

 ■

Copyright © 2025 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés.

Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (dépêches, photos, logos) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, transmise, rediffusée, traduite, vendue, exploitée commercialement ou utilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. l'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions, qui ne peuvent être exclus ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.

Votez pour cet article
0 avis
Note moyenne : 0
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote

Jusqu'à
170€ de prime offerte*

Pour toute 1ère adhésion avant le 31 octobre 2025 inclus, avec un versement initial investi à 30 % minimum sur un (ou des) support(s) d'investissement en unités de compte, non garanties en capital.
*SOUS CONDITIONS

Ces contrats présentent un risque de perte en capital.
Information publicitaire à caractère non contractuel.

Actions les plus vues

Classement des actions les plus vues, pour la période du mardi 30 septembre 2025 au lundi 06 octobre 2025, des marchés Euronext Paris, Bruxelles, Amsterdam, Growth Paris, NASDAQ et NYSE sur le site et l'application Bourse Direct.

CONTENUS SPONSORISÉS
SUR LE MÊME SUJET
Publié le 05/10/2025

le secrétaire général de l'Elysée, Emmanuel Moulin annonce le nouveau gouvernement le 5 octobre 2025 à l'Elysée ( Christophe PETIT TESSON / POOL/AFP )Des reconductions en pagaille et, comme…

Publié le 05/10/2025

Roland Lescure, alors ministre de l'Industrie, à la sortie de l'Elysée, le 10 octobre 2022 à Paris ( Ludovic MARIN / AFP/Archives )Compagnon de route d'Emmanuel Macron, social-libéral passé…

Publié le 03/10/2025

Le Capitole de Washington, siège du Congrès américain, le 30 septembre 2025 ( Alex WROBLEWSKI / AFP )La publication du rapport mensuel sur l'emploi en septembre aux Etats-Unis n'a pas eu lieu…

Publié le 03/10/2025

Le Premier ministre Sébastien Lecornu prend la parole dans la cour de l'Hôtel Matignon, à Paris, le 3 octobre 2025 ( ALAIN JOCARD / POOL/AFP )Sébastien Lecornu a renoncé vendredi à l'article…

Publié le 02/10/2025

La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet (D), et la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon (G), lors de la manifestation à Paris, le 2 octobre 2025 ( Thomas SAMSON / AFP )Plus…

À LIRE AUSSI SUR BOURSE DIRECT
Publié le 07/10/2025

Sur le plan statistique : Japon : 1h30 Dépenses des ménages du mois d'août (+0,1% attendu après +1,7) France : 8h45 Balance des paiements du mois d'août Zone euro :…

Publié le 07/10/2025

Partenariat d'installation de capteurs DLR sur les lignes à haute et très haute tension...

Publié le 07/10/2025

Votre rendez-vous quotidien avec les petites et moyennes capitalisations ! Chaque jour, retrouvez l’analyse d’Eric Lewin sur les valeurs Small & Mid Caps du moment qui font l’actualité.

L'ouverture de votre compte Bourse Direct est gratuite et s'effectue en ligne en quelques minutes.

Dans le cas d'un transfert de compte, Bourse Direct prend en charge 100% de vos frais, à hauteur de 200 € par compte.