Mi-séance Paris : sixième séance de progression pour le CAC 40, Airbus se rapproche des 200 euros
Pas de conséquence de la dégradation de la note de la France par l'agence Fitch.

LA TENDANCE
Nouveau coup de fouet pour le CAC 40 qui rejoint les 7.900 points en fin de matinée ce lundi, en hausse de 1%. Les secteurs aéronautique et défense s'illustrent avec notamment Thales en tête du CAC 40 et Airbus qui pulvérise ses records en se rapprochant des 200 euros.
En comptant la très légère hausse de vendredi dernier, il s'agit de la sixième progression d'affilée du CAC 40 qui a repris 3% après avoir totalement digéré la nouvelle phase d'incertitude politique qui s'est ouverte après la démission de François Bayrou. Les investisseurs n'ont pas non plus prêté cas à la dégradation de la note de la France de 'AA-' à 'A+' par l'agence Fitch vendredi soir. La perte du double A de la France était déjà largement anticipée et se reflétait dans les taux obligataires. Le rendement de l'OAT 10 ans se stabilise d'ailleurs autour de 3,50% ce lundi.
Fitch a souligné que l'augmentation de la dette publique limite la capacité de la France à réagir à de nouveaux chocs sans aggraver la situation des finances publiques, le tout dans un contexte politique "complexe", c'est le moins que l'on puisse dire, faute de majorité claire à l'Assemblée nationale. Dans le même temps, Fitch a réhaussé la notation du Portugal à 'A', tandis que l'agence S&P a relevé celle de l'Espagne à 'A+'. Les agences de notation Moody's en octobre et S&P en novembre doivent encore rendre leur verdict sur la note de la France.
VALEURS EN HAUSSE
Les acteurs de la Défense restent recherchés après un week-end encore actif sur le front militaire. Dassault Aviation rejoint ainsi les 300 euros, en hausse de 3,5%, alors que parmi les dernières notes de brokers, JP Morgan reste 'neutre' avec un objectif ajusté de 280 à 325 euros. Des avions appartenant aux forces polonaises et à ses alliés ont été déployés samedi pour protéger l'espace aérien polonais, tandis que l'aéroport de Lublin, dans l'est de la Pologne, a été fermé.
Thales poursuit sa remontée de presque 4% à 260 euros.
Airbus gagne 1,7% à 196,4 euros, nouveau sommet boursier. RBC Capital est toujours à 'surperformance' avec un objectif ajusté de 200 à 220 euros.
Safran progresse aussi de 1,5% à 290 euros, à 5 euros désormais de ses plus hauts.
TotalEnergies (+1,2% à 52,7 euros) a annoncé le lancement de la construction de l'usine de traitement d'eau de mer ainsi que de la phase 2 du redéveloppement du champ pétrolier de Ratawi en Irak. Il s'agit des deux derniers grands contrats du Gas Growth Integrated Project (GGIP), mené par TotalEnergies (45%, opérateur) aux cotés de ses partenaires Basra Oil Company (30%) et QatarEnergy (25%).
Rubis bondit de près de 9% à 31,7 euros, dopé par une note d'analyste et une rumeur de marché. Bernstein a en effet débuté le suivi de la valeur avec un conseil 'surperformer' et une cible de 38,7 euros. Mais c'est surtout une information dévoilée vendredi soir par 'Bloomberg' qui explique cette vive hausse du titre ce matin. Selon les sources de l'agence, CVC Capital Partners et Trafigura Group envisageraient de racheter le distributeur de produits pétroliers. Les délibérations sont en cours et la situation pourrait encore évoluer, selon les sources.
VALEURS EN BAISSE
Virbac recule de 4% à 313 euros, sanctionné après son point intermédiaire. Si le spécialiste de la santé animale a confirmé sa guidance annuelle, son premier semestre a été marqué par une nette dégradation des résultats. Le résultat opérationnel courant (avant amortissement des actifs issus d'acquisitions) recule de 10% à 135 millions d'euros et le bénéfice net part du Groupe s'effrite de 12,9% à 82,4 ME malgré un chiffre d'affaires en hausse de 5% à 738,3 ME.
Aucune baisse significative parmi les valeurs du CAC 40.
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