Luxe : trop de pessimisme ?
Le secteur remonte...

Le luxe soutient encore la tendance à Paris avec LVMH (+4%) et Kering (+3,4%) aux deux premières places du CAC40. Plus globalement, les acteurs européens du luxe surperforment après qu'UBS a déclaré qu'il était temps d'être moins pessimiste sur le secteur, relevant sa recommandation de 'sous-pondération' à 'performance de marché'. Le broker affirme que les révisions des bénéfices ont été supérieures à la performance, le marché anticipant une nouvelle détérioration des révisions des bénéfices sur une base relative. La banque helvète considère que des raisons fondamentales justifient la revalorisation, citant le fait que le secteur n'est que marginalement cher, que les bénéfices ne dépassent la tendance que de 9%, contre 50% auparavant, et que les États-Unis bénéficient de vents favorables tels que la consommation, l'excès d'épargne et les réductions d'impôts. Elle ajoute que les fondamentaux à long terme sont " très bons ", avec une valeur de marque très élevée, une très longue durée de vie et une demande probablement croissante des marchés émergents.
UBS ne passe néanmoins pas totalement à l'offensive car les perspectives chinoises restent problématiques. Le secteur n'est par ailleurs pas franchement bon marché, présente une forte dispersion des valorisations et n'est pas particulièrement sous-investi. La banque suisse est à l''achat' sur Burberry et Richemont, qui devraient toutes deux surprendre positivement à l'occasion de la publication des résultats, ainsi qu'Hermès.
HSBC s'attend, pour sa part, à une " forte dispersion " des résultats du premier semestre entre les entreprises, mais anticipent globalement un ralentissement du secteur du luxe. Les pessimistes ne tableront pas sur un rebond des ventes avant le deuxième trimestre 2026, tandis que les haussiers se concentreront sur l'idée que la croissance a atteint un creux et devrait s'améliorer " très prochainement ".
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