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Wall Street hésite encore avant la Fed

| Boursier | 152 | Aucun vote sur cette news

Le Nasdaq surnage

Wall Street hésite encore avant la Fed
Credits PivèsPictures

Wall Street a hésité tout au long de la séance de mardi, en attendant le verdict monétaire de la Fed mercredi soir et les explications de Jerome Powell... Le Dow Jones a perdu 0,38% à 47.560 pts, le S&P 500 a glissé de 0,09% à 6.840 pts, mais le Nasdaq a gagné 0,13% à 23.576 pts. Pendant ce temps, le bras de fer se poursuit entre Paramount et Netflix, qui convoitent Warner Bros. Discovery. Paramount Skydance a dévoilé hier une offre hostile en cash à 30$ par action (108 milliards de dollars de valeur d'entreprise), tout en critiquant vivement la proposition jugée "incertaine et inférieure de Netflix". Parmi les publications majeures de la semaine, Oracle annoncera ses résultats mercredi soir, tandis que Broadcom et Costco publieront leurs comptes jeudi après bourse...

Côté indicateurs, le rapport JOLTS du Département américain au Travail a fait ressortir 7,67 millions d'ouvertures de postes au mois d'octobre, contre un consensus de place de 7,2 millions et une lecture de 7,66 millions un mois auparavant. L'indice du coût de l'emploi, le rapport hebdomadaire sur les stocks pétroliers domestiques américains pour la semaine close le 5 décembre, ainsi que la balance budgétaire de novembre, sont attendus mercredi, mais c'est donc surtout la Fed qui tiendra la vedette avec son communiqué monétaire et la conférence de presse de Jerome Powell dans la soirée. Selon l'outil CME FedWatch, la probabilité d'une baisse de taux d'un quart de point mercredi se situe à 87,2%, ce qui ramènerait le taux des 'fed funds' entre 3,50 et 3,75%. Le même outil montre que la banque centrale américaine pourrait bien opter ensuite pour un statu quo en janvier, avant de reprendre ses assouplissements monétaires en mars et/ou avril...

Bank of America prévoit également des achats mensuels d'environ 45 milliards de dollars de bons du Trésor à court terme afin de maintenir les réserves bancaires et de prévenir les problèmes de liquidité. Combiné aux réinvestissements de titres adossés à des créances hypothécaires (MBS), le total des achats de bons pourrait atteindre environ 60 milliards de dollars par mois. Ces "achats de gestion des réserves" ne constitueraient toutefois pas un assouplissement quantitatif (QE), mais viseraient à assurer le bon fonctionnement des marchés monétaires, et non à stimuler le crédit.

Rappelons que Donald Trump plaide pour une forte baisse des taux, mais que le patron de la Fed s'est jusqu'à présent montré très réticent. Kevin Hassett, le Président du Conseil économique national américain, est désormais favori pour prendre la succession de Powell au printemps prochain, et devrait afficher une posture monétaire bien plus souple... D'après une interview accordée à Politico et publiée ce mardi, Donald Trump a déclaré que le soutien à une baisse immédiate des taux d'intérêt serait une condition sine qua non pour la nomination du successeur de Powell à la tête de la Réserve fédérale.

Jeudi, le programme économique restera relativement chargé, avec la balance du commerce international des biens et services, les inscriptions hebdomadaires au chômage pour la semaine close le 6 décembre, l'indice des prix à la production, ainsi qu'une étude trimestrielle sur les services. Enfin, la semaine se terminera par une belle brochette de responsables de la Fed vendredi, Austan Goolsbee, Beth Hammack et Anna Paulson devant prendre la parole...

Sur le Nymex, le baril de brut WTI a abandonné encore 1% à 58,35$. L'once d'or fin avance de 0,4% à 4.206$. L'indice dollar s'accorde 0,1% face à un panier de devises de référence. Le bitcoin remonte sur les 92.600$.

Les valeurs

Nvidia (-0,3%) et AMD (+0,2%) restent discutés en bourse. Donald Trump a donné le feu vert aux ventes des puces d'IA H200 du groupe de Jensen Huang en Chine contre un prélèvement de 25% sur les revenus. Une approche similaire devrait s'appliquer aux produits d'AMD ou d'Intel. "J'ai informé le président Xi Jinping que les États-Unis autoriseront Nvidia à expédier ses produits H200 à des clients agréés en Chine et dans d'autres pays, sous réserve du maintien d'une sécurité nationale forte. Le président Xi a répondu favorablement ! 25% seront reversés aux États-Unis. Cette politique soutiendra l'emploi américain, renforcera l'industrie manufacturière américaine et profitera aux contribuables américains", a lancé Trump sur Truth Social. "L'administration Biden a contraint nos grandes entreprises à dépenser des milliards de dollars pour développer des produits 'dégradés' dont personne ne voulait, une idée désastreuse qui a freiné l'innovation et nui aux travailleurs américains. Cette époque est révolue ! Nous protégerons la sécurité nationale, créerons des emplois américains et maintiendrons le leadership américain dans le domaine de l'IA. Les clients américains de Nvidia utilisent déjà leurs puces Blackwell, incroyablement performantes et très avancées, et bientôt Rubin, qui ne font pas partie de cet accord. Mon administration fera toujours passer l'Amérique en premier. Le département du Commerce finalise les détails et la même approche s'appliquera à AMD, Intel et d'autres grandes entreprises américaines", a ajouté le président des États-Unis. Pékin s'apprête cependant à limiter l'accès aux puces H200 avancées de Nvidia malgré la décision du président américain d'autoriser l'exportation de cette technologie vers la Chine, a rapporté le Financial Times ce mardi, citant deux personnes au fait de la question. Les autorités locales de réglementation envisagent une procédure d'approbation restrictive, obligeant les acheteurs à justifier pourquoi les puces nationales ne répondent pas à leurs besoins.

Paramount Skydance (+0,4%) a lancé hier une offre publique d'achat hostile sur Warner Bros. Discovery (+3,7%) à 30$ par action en numéraire, quelques jours seulement après la conclusion, vendredi, d'un accord entre ce même Warner Bros. et le géant du streaming Netflix (stable). L'offre de Paramount valorise Warner Bros. à 108,4 milliards de dollars dette comprise. Netflix propose 27,75$ par action en numéraire et actions pour une valeur d'entreprise d'environ 83 milliards de dollars dette comprise. L'offre de Paramount porte sur l'intégralité de Warner Bros., tandis que Netflix ne s'intéresse qu'aux studios hollywoodiens, à HBO et au streaming. Le DG de Paramount, David Ellison, fils du fondateur d'Oracle Larry Ellison, pourrait profiter selon certains médias des relations de sa famille avec Trump. Le gendre de ce dernier, Jared Kushner, participe à l'offre de Paramount par le biais d'Affinity Partners. Trump, qui a indiqué qu'il serait impliqué dans l'approbation d'une éventuelle vente de Warner Bros., a déclaré ne pas avoir abordé le sujet avec Kushner. Il aurait néanmoins été contacté par Larry Ellison, qui aurait critiqué l'accord avec Netflix.

Toll Brothers (-2,3%), le groupe américain de construction résidentielle et commerciale a raté le consensus de profit pour son 4e trimestre fiscal, affichant sur la période un bénéfice ajusté par action de 4,58$ contre 4,63$ un an avant, pour des revenus en revanche meilleurs que prévu à 3,42 milliards de dollars contre 3,33 milliards un an plus tôt. La valeur du backlog était de 5,5 milliards de dollars en fin de trimestre pour 4.647 logements, contre 6,5 milliards un an avant pour 5.996 logements. Pour l'exercice 2026, le groupe envisage les livraisons de 10.300-10.700 logements à un prix moyen allant de 970.000 à 990.000$ et avec une marge brute ajustée de 26%.

PepsiCo (-0,6%), l'autre géant américain des soft drinks prévoit une forte réduction de ses dépenses. Suite à un accord avec le fonds activiste Elliott Investment Management, le groupe va mettre en oeuvre des changements importants. Selon Bloomberg, ces changements comprennent une réduction de 20% de sa gamme de produits aux États-Unis et une stratégie axée sur l'accessibilité. Le géant des boissons et des snacks prévoit également des suppressions d'emplois dans le cadre de ses efforts de réduction des coûts. Ces mesures constituent un premier accord avec Elliott, alors que le groupe cherche à renouer avec la croissance et à regagner la confiance des investisseurs, note l'agence. Elliott a acquis une participation d'environ 4 milliards de dollars au capital de Pepsi en début d'année et a exigé des changements, critiquant la complexité du portefeuille de marques et la part de marché en baisse dans le secteur des boissons. Marc Steinberg, associé chez Elliott, a déclaré que le plan permettrait d'accroître le chiffre d'affaires et les bénéfices. PepsiCo a également présenté des prévisions actualisées, tablant sur une croissance organique de son chiffre d'affaires de 2 à 4% pour l'exercice 2026, soit une guidance assez proche du consensus en milieu de fourchette. Par ailleurs, Bloomberg note que PepsiCo aurait demandé à ses employés de plusieurs bureaux nord-américains, notamment son siège social à Purchase (New York), ainsi que ceux de Chicago et de Plano (Texas), de télétravailler cette semaine. "Ces dernières années, il est fréquent que les entreprises demandent à leurs employés de travailler à domicile avant d'annoncer des licenciements", précise l'agence. Jennifer Wells, directrice du personnel en Amérique du Nord, a indiqué dans un message aux salariés dont Bloomberg News a pris connaissance que le groupe allait "effectuer des changements structurels qui affecteront certaines fonctions de l'entreprise".

AutoZone (-7,1%), le géant américain des pièces automobiles a annoncé pour son 1er trimestre fiscal clos fin novembre un bénéfice net de 531 millions de dollars, un bénéfice par action de 31,04$ - légèrement inférieur au consensus - et des revenus de 4,63 milliards de dollars, également un peu courts. Les ventes ont tout de même progressé d'un peu plus de 8% en glissement annuel, la performance à comparable s'établissant à 5,5%.

Home Depot (-1,3%), le leader mondial de la distribution de produits de rénovation résidentielle ne semble pas prévoir de reprise de son marché dans l'immédiat. Il anticipe une croissance de ses ventes à périmètre comparable allant de zéro à +2% pour l'année, niveau inférieur au consensus en milieu de fourchette. Home Depot a également communiqué des prévisions de croissance de son chiffre d'affaires total inférieures aux estimations. Le détaillant, qui tient une journée investisseurs ce mardi, a également présenté un scénario de reprise dans lequel il prévoit une croissance plus forte lorsque l'activité et les dépenses dans le secteur du logement se redresseront. Dans ce scénario, les ventes à périmètre comparable devraient progresser de 4 à 5%. "Nous pensons que les tensions sur le marché du logement vont s'atténuer et soutenir la croissance du marché de l'amélioration de l'habitat, qui sera alors plus rapide que celle de l'économie en général", a déclaré Richard McPhail, directeur financier, ajoutant que Home Depot prévoit de continuer à croître plus vite que le marché.

CVS Health (+2,2%), l'un des premiers fournisseurs américains de produits et de services de santé, grimpe à Wall Street sur de solides prévisions. CVS envisage pour l'exercice 2026 un bénéfice ajusté par action allant de 7$ à 7,20$, pour des revenus d'au moins 400 milliards de dollars. La guidance de bénéfice 2025 est dopée entre 6,60 et 6,70$ par titre sur une base ajustée, contre une fourchette antérieure allant de 6,55 à 6,65$.

Microsoft (+0,2%) a annoncé son intention d'investir plus de 7,5 milliards de dollars canadiens - soit environ 5,4 milliards de dollars américains - au Canada au cours des deux prochaines années. Le groupe software de Redmond étendra ainsi son infrastructure cloud et d'intelligence artificielle. Les nouvelles capacités seront mises en service au cours du second semestre 2026. Microsoft indique que son investissement total estimé au Canada s'élèvera à 19 milliards de dollars canadiens sur la période 2023-2027. Le groupe va étendre son offre cloud Azure Local au Canada et lance par ailleurs un "centre de renseignement sur les menaces" dédié au Canada, qui se concentrera sur la cybersécurité, la recherche en sécurité de l'IA et collaborera avec le gouvernement et les législateurs canadiens pour suivre les acteurs malveillants. Microsoft fait aussi pleuvoir les dollars en Inde. Le géant software investira 17,5 milliards de dollars dans le pays, a déclaré son directeur général Satya Nadella sur la plateforme de médias sociaux X ce mardi. "Merci, Monsieur le Premier ministre Narendra Modi, pour cette conversation inspirante sur les opportunités offertes par l'IA en Inde. Afin de soutenir les ambitions du pays, Microsoft investit 17,5 milliards de dollars américains - notre plus important investissement à ce jour en Asie - pour contribuer au développement des infrastructures, des compétences et des capacités souveraines nécessaires à un avenir où l'IA sera une priorité pour l'Inde", a lancé Nadella.

Google (Alphabet +1%) fait l'objet d'une enquête de l'Union européenne, qui soupçonne le géant californien de l'Internet d'abuser de sa position dominante dans le déploiement de son intelligence artificielle. Bloomberg indique que cette enquête intervient quelques jours après celle visant le leader des réseaux sociaux Meta Platforms. Les autorités de surveillance européennes entendent déterminer si la filiale d'Alphabet a imposé des conditions abusives aux créateurs de contenus et favorisé son propre modèle d'IA au détriment de ses concurrents. La Commission européenne examinera également dans quelle mesure la génération des rapports d'analyse et du mode IA par Google repose sur le contenu des éditeurs web et si ces derniers sont rémunérés de manière appropriée. "Cette affaire témoigne une fois de plus de notre engagement à protéger la presse en ligne et les autres créateurs de contenu, et à garantir une concurrence loyale sur les marchés émergents de l'IA", a déclaré Teresa Ribera, commissaire européenne à la concurrence, lors d'un discours à Bruxelles. Google a estimé que la procédure engagée par l'UE risquait d'étouffer l'innovation sur un marché plus concurrentiel que jamais. "Les Européens méritent de bénéficier des dernières technologies et nous continuerons de travailler en étroite collaboration avec les secteurs de l'information et de la création dans leur transition vers l'ère de l'IA", a ajouté le groupe, cité par Bloomberg. L'agence rappelle que cette nouvelle enquête fait suite à l'amende de près de 3 milliards d'euros infligée déjà en septembre à Google pour avoir prétendument favorisé ses propres services de technologie publicitaire au détriment de ses rivaux. Cette sanction avait provoqué l'ire du président Trump, qui l'avait qualifiée de "discriminatoire".

The Campbell's Company (-5,2%), le groupe alimentaire de Camden, New Jersey, connu notamment pour ses soupes et sauces, a publié pour son 1er trimestre fiscal 2026 des ventes en repli de 3% en données consolidées à 2,7 milliards de dollars, soit une baisse de 1% à périmètre constant. L'EBIT ajusté a diminué de 11% pour s'établir à 383 millions de dollars. Le bénéfice ajusté par action a reculé de 13% à 0,77$. Les flux de trésorerie d'exploitation se sont élevés à 224 millions de dollars, dont 144 millions de dollars ont été redistribués aux actionnaires. Des accords définitifs ont été conclus en vue de l'acquisition d'une participation de 49% dans La Regina, le producteur des sauces pour pâtes à base de tomates Rao's. Cette acquisition consolide le partenariat stratégique à long terme de Campbell avec La Regina et devrait stimuler la croissance continue de Rao's. Les prévisions pour l'exercice 2026 sont confirmées.

Ferguson (-8%), le distributeur américain spécialiste de la plomberie, du chauffage ou de la ventilation, a annoncé pour son 1er trimestre fiscal un bénéfice ajusté par action de 2,84$, supérieur aux attentes, pour des revenus de 8,17 milliards de dollars, également au-dessus du consensus. Les ventes ont progressé de 5% en glissement annuel, pour un bpa ajusté en croissance de 16%.

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