Kering : encore des doutes ?
Rassuré ou pas...

Kering reperd 1% à 209 euros ce mercredi, alors que les analystes continuent de commenter les derniers résultats du groupe de luxe... Barclays reste ainsi à 'sous-pondérer' avec un objectif ramené de 145 à 135 euros, tandis que Jefferies reste 'neutre' avec un objectif ajusté à 220 euros, alors que le chiffre d'affaires du groupe de luxe s'est élevé à 7,6 milliards d'euros au premier semestre, soit -15% en comparable... Le CA du deuxième trimestre a atteint 3,7 milliards d'euros, en baisse de 18% en données publiées et de -15% en comparable. Le résultat opérationnel courant du groupe est ressorti à 969 millions d'euros au premier semestre, après 1.582 millions d'euros. La marge opérationnelle courante s'est établie à 12,8%, une dilution de 470 points de base par rapport à l'année dernière.
Le résultat net part du groupe est de 474 millions d'euros, au lieu de 878 millions d'euros. Le cash-flow libre opérationnel s'est établi à 2,4 milliards d'euros, dont 1,3 milliard d'euros lié à la finalisation de transactions immobilières. Au 30 juin 2025, Kering affichait un endettement financier net de 9,5 milliards d'euros.
Sous contrôle ?
La hausse de la dette d'Artémis, la société d'investissement de la famille Pinault qui contrôle le groupe de luxe Kering, est un "pic temporaire" et il n'existe aucun problème de liquidités liés à la baisse des dividendes de Kering et d'autres actifs, a indiqué la holding. Artémis n'a aucun covenant financier qui soit lié au cours de Bourse de Kering, a précisé la société d'investissement présidée par Francois-Henri Pinault qui est le premier actionnaire de Kering dont elle détient 43% du capital et la majorité des droits de vote. La holding a indiqué que le montant total de ses dettes arrivant à échéance au cours des deux prochaines années était inférieur à 500 millions d'euros et assure disposer de plus d'un milliard d'euros de disponibilités pour y faire face...
Parmi les autres avis de brokers, Goldman Sachs reste à la vente sur le dossier avec un objectif à 160 euros, tandis que TD Cowen conserve le titre avec un objectif réhaussé à 240 euros. JP Morgan souspondère la valeur avec un objectif ramené à 145 euros, alors que Santander est repassé de 'neutre' à 'surperformance' avec un objectif réhaussé à 250 euros.
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