Bic : à conserver ?

Plutôt résistant dans le contexte actuel de purge sur les marchés financiers sur fond de relèvement des droits de douanes aux Etats-Unis, Bic limite son retard à 2,2% à 53 euros et aligne malgré tout une 6e séance consécutive dans le rouge ce lundi. Le groupe réalise près de 40% de son activité dans la zone nord-américaine où Bic est déjà bien implanté historiquement... Parmi les derniers avis de brokers, Kepler Cheuvreux est repassé d'acheter à conserver sur le dossier avec un objectif ramené de 75 à 65 euros. Avec un chiffre d'affaires en hausse sur le T4 (+4,4%), le groupe a affiché un CA 2024 de 2.197 ME, en hausse de +0,8% avec de bonnes performances en Europe, en Amérique latine, au Moyen-Orient et en Afrique. Le résultat d'exploitation ajusté est lui ressorti en hausse de 3% à 343 ME. En ligne avec les objectifs relevés, la marge d'exploitation ajustée se situe à 15,6%, en hausse de 90 points de base. Le résultat net part du groupe s'est tassé à 212 ME, mais Bic a souligné que son bénéfice net par action ajusté était bien en hausse en 2024, pour la 5e année consécutive, à 6,15 E (+8% sur l'année). Un dividende ordinaire de 3,08 E par action sera proposé au titre de l'exercice 2024, en hausse de 8% par rapport à 2023. Il est prévu jusqu'à 40 ME alloués au programme de rachat d'actions en 2025.

En ligne avec la trajectoire de croissance moyenne d'environ 5% du plan Horizon de Bic, la croissance du chiffre d'affaires à taux de change constants est attendue entre +4 % et +6 % en 2025. La marge d'exploitation ajustée est projetée au même niveau qu'en 2024 à 15,6 %, dépassant l'objectif du plan Horizon. La génération de flux nets de trésorerie disponible devrait être supérieure à 240 ME après 271 ME en 2024. Parmi les autres avis de brokers, Bryan Garnier & Co reste à l'achat avec un objectif ajusté à 75 euros...