Les actions : l’actif le plus rentable sur le long terme
Selon une étude qui fait référence, les titres d’entreprises cotées délivrent la performance annualisée la plus élevée sur 40 ans.
Les actions d’entreprises cotées sont traditionnellement considérées comme la classe d’actifs qui rapporte le plus sur une longue période. Voilà une étude qui vient confirmer cette idée largement répandue. D’après la dernière enquête annuelle « 40 ans de performances comparées » de l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF) - un centre d’études, de recherche et de prospective indépendant -, publiée le 25 avril 2024, les actions ont offert la meilleure rentabilité sur les quatre dernières décennies.
Entre 1983 et 2023, ces actifs ont délivré une performance moyenne annualisée de 12,4%. Cela signifie que les titres d’entreprises cotées ont rapporté, en moyenne, plus de 12% par an pendant ces 40 ans. Un taux supérieur à l’investissement immobilier locatif à Paris (10,4% de rendement annualisé), l’assurance vie (6,5%), les obligations (4,1%), le Livret A (3,5%) ou encore l’or (3,2%).
Idem sur 15 ans
Toujours selon l’étude de l’IEIF, les actions se révèlent également la classe d’actifs la plus rentable sur une période plus courte. Entre 2008 et 2023, leur performance annualisée s’est élevée à 9,9%. Pour les autres placements, la hiérarchie est différente. Sur 15 ans, le rendement de l’or se situe à 7,2% par an, contre 5,1% par an pour l’investissement immobilier locatif dans la capitale, 2,4% par an pour l’assurance vie et 1,4% par an pour le Livret A.
À noter : avec une hausse des prix à la consommation de 1,6% en moyenne, la rémunération réelle (c’est-à-dire amputée de l’inflation) du livret d’épargne réglementée a été négative sur les 15 dernières années (- 0,2% par an). La performance réelle des actions ressort, elle, positive de 8,3% par an entre 2008 et 2023.
Sur les 40 dernières années, elle est même plus conséquente (10,4% par an), et ce, en dépit d’une inflation annuelle moyenne plus élevée (2% annualisés). On le voit, plus les actions sont détenues longtemps et plus elles rapportent.
Au fil du temps, les éventuelles moins-values (qui demeurent latentes - c’est-à-dire virtuelles - tant que le titre n’est pas vendu) sont largement compensées par les plus-values. Une détention des actions sur le long terme permet ainsi de neutraliser la volatilité des marchés boursiers.