ST Dupont : Au 30 septembre 2025, le chiffre d'affaires du groupe s'est établi à 25,1 ME
Le résultat net est négatif et s'élève à -1,2 million d'euros, marquant une baisse de 2,6 millions d'euros par rapport à la même période se terminant le 30 septembre 2024.
Au 30 septembre 2025, le chiffre d'affaires du groupe ST Dupont s'est établi à 25,1 millions d'euros, enregistrant un recul de 1,8% par rapport au premier semestre de l'exercice précédent. Le résultat net du groupe recule de 2,6 millions d'euros par rapport au premier semestre de l'exercice précédent, s'expliquant principalement par la contraction de la marge brute (-1,8 million d'euros), ainsi que par la hausse des dépenses de communication (+0,6 million d'euros) qui reflètent la volonté du Groupe de renforcer ses investissements médias et marketing dans le cadre de la réorientation stratégique de la marque.
Le chiffre d'affaires net du groupe a donc enregistré une baisse de 1,8% par rapport au premier semestre de l'exercice précédent. Il est stable organiquement mais souffre d'un impact de change défavorable de -1,8%.
Le chiffre d'affaires France a reculé de 10% par rapport au premier semestre de l'exercice précédent, une évolution principalement liée au canal Business to Business, en chute de 83% après un contrat exceptionnel l'année précédente. Hors BtB, la dynamique demeure positive : le Retail progresse de 19%, porté par la bonne performance des Département Stores (+10 %) et des boutiques (Rue de la Paix à +44% et Saint-Honoré à +4%). L'e-commerce se replie légèrement de 3%, tandis que le Wholesale se redresse avec une croissance de 27% malgré les challenges relatifs à ce canal. Par catégories, les briquets progressent nettement (+41%), alors que les instruments d'écriture reculent de 13%.
En Europe (hors France), la distribution contrôlée présente des résultats contrastés. La région DACH renoue avec la croissance (+12%), soutenue par un fort rebond en Suisse (+36%). À l'inverse, l'Italie recule de 12%, pénalisée par les difficultés avec notre distributeur tabac, tandis que l'Espagne baisse de 13%.
En Asie, Hong Kong baisse de 18%, impacté par un trafic toujours faible. La Chine, en revanche, affiche une forte dynamique, portée par une solide croissance des ventes en magasin à périmètre comparable, plusieurs ouvertures de points de vente, ainsi qu'une meilleure performance des ventes en ligne. Malgré la très bonne performance de la nouvelle boutique de Ginza, les ventes du Japon reculent de 6%, pénalisé par la baisse du nombre de touristes étrangers et le recul du canal discount.
Dans le reste du monde, les États-Unis reculent de 44% dans un environnement tarifaire et économique défavorable, tandis que le Moyen-Orient progresse de 5%, porté par Doha et Dubai Mall. La Russie baisse légèrement (-7%), et le Royaume-Uni progresse de 20%, bénéficiant de l'animation Behike et de nouveaux projets d'expansion.
Les briquets enregistrent une croissance de 8%, confirmant leur rôle central dans le portefeuille. Les accessoires cigare reculent de 27%, en raison de l'absence du contrat exceptionnel Habanos de l'an dernier, tandis que les stylos baissent de 5%. La maroquinerie et les ceintures se contractent respectivement de -33% et -24%, la bonne dynamique des nouvelles collections ne compensant pas le déclin des lignes historiques, dont certaines doivent être arrêtées et remplacées par de nouvelles gammes à venir. Les accessoires progressent de 10% et le prêt-à-porter baisse de 6%.
Les principaux éléments concernant l'activité du premier semestre de l'exercice peuvent se résumer comme suit :
La marge brute recule de 1,8 million d'euros au premier semestre, avec un taux de marge en baisse de 6 points. Ce repli résulte d'une combinaison de plusieurs facteurs défavorables : un effet change négatif, un mix produit défavorable, et des remises accordées afin de baisser le niveau des stocks. La marge est en outre affectée par la hausse des provisions de stocks et des coûts indirects de production.
Le résultat opérationnel courant (hors redevances) s'établit en retrait de 2,3 millions d'euros par rapport au premier semestre de l'exercice précédent. Cette évolution s'explique principalement par la contraction de la marge brute (-1,8 million d'euros) détaillée dans la section précédente, ainsi que par la hausse des dépenses de communication (+0,6 million d'euros) qui reflètent la volonté du Groupe de renforcer ses investissements médias et marketing dans le cadre de la réorientation stratégique de la marque. Les frais commerciaux enregistrent une progression modérée de 2%, tandis que les frais généraux et administratifs affichent une légère diminution de 1%, traduisant la poursuite des efforts de maîtrise des coûts de structure. Le résultat des autres produits et charges est non significatif sur la période. Pour rappel, le premier semestre de l'exercice précédent incluait +0,8 million d'euros de produit principalement lié à des reprises de provisions dans le cadre d'un litige commercial.
De ce qui précède, le résultat opérationnel est négatif sur le premier semestre, à hauteur de -0,8 million d'euros, en baisse de 2,7 millions d'euros par rapport au premier semestre de l'exercice précédent.
Le résultat financier est principalement composé du coût de l'endettement financier net ( -0,1 million d'euros, stable comparé au premier semestre de l'exercice précédent) ainsi que des autres produits et charges financiers qui s'établissent à -0,4 million d'euros, comparé à -0,3 million à la même période de l'exercice précédent, reflétant principalement l'impact de la dépréciation du dollar américain, du dollar de Hong Kong et du yen japonais par rapport à l'euro au cours de la période.
Le résultat net est négatif et s'élève à -1,2 million d'euros, marquant une baisse de 2,6 millions d'euros par rapport à la même période se terminant le 30 septembre 2024.
Trésorerie
Au 30 septembre 2025, les flux de trésorerie sont principalement impactés par la variation saisonnière du besoin en fonds de roulement d'exploitation. La capacité d'autofinancement ressort à 0,9 million d'euros, en baisse de 1,9 million par rapport à la capacité d'autofinancement du premier semestre de l'exercice précédent, et principalement liée à la baisse du résultat net.
La variation du besoin en fonds de roulement d'exploitation est défavorable, à -3 millions d'euros, sous l'effet cumulé de la hausse des délais de paiement clients et autres créances, partiellement compensée par la hausse des délais de paiement des fournisseurs.
Au total, les flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles s'établissent à -2,1 millions d'euros, en dégradation de 0,9 million comparé au premier semestre de l'exercice précédent. Les flux de trésorerie provenant des activités d'investissement sont négatifs à hauteur de -0,5 million d'euros, mais en amélioration de 1,2 million d'euros comparé au premier semestre de l'exercice précédent. Cette consommation de cash moins importante s'explique par moins d'investissement sur ce premier semestre de l'exercice en cours. Les flux de trésorerie provenant des activités de financement sont également négatifs à hauteur de -1,2 million d'euros. Ils restent stables comparé au premier semestre de l'exercice précédent.
Enfin, les effets de change pèsent marginalement sur la période à -0,1 million d'euros. En conclusion, la variation nette de la trésorerie s'élève à -3,8 millions d'euros, faisant passer la trésorerie de 9,0 millions d'euros à l'ouverture à 5,1 millions d'euros à la clôture. Comparé au 31 mars 2025, le niveau des emprunts baisse de 0,1 million d'euros, principalement suite au remboursement des P.G.E selon l'échéancier prévu.
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