Genfit : 10 ME de perte nette semestrielle
Mais une trésorerie solide

Genfit a annoncé ses résultats du premier semestre 2025. Le premier semestre 2025 se solde par une perte nette de 10 millions d'euros contre un bénéfice net de 30,3 millions d'euros au premier semestre 2024. Au 30 juin 2025, Genfit disposait de 107,5 millions d'euros de trésorerie et équivalents de trésorerie (81,8 millions d'euros au 31 décembre 2024). La trésorerie et les équivalents de trésorerie au 30 juin 2025 n'incluent pas le paiement d'étape de 26,5 millions d'euros facturé en mai 2025 (reçu en juillet 2025), à la suite de l'approbation par trois pays européens majeurs du prix et du remboursement d'Iqirvo (elafibranor).
La Société prévoit que sa trésorerie et ses équivalents de trésorerie permettent le financement de ses dépenses opérationnelles et dépenses en capital au-delà de la fin de 2028, permettant à Genfit de poursuivre le développement de son pipeline axé sur l'ACLF et de financer ses besoins généraux.
Cette estimation est basée sur les hypothèses et les programmes actuels et ne tient pas compte des événements exceptionnels. Cette estimation suppose la réception de futurs paiements d'étapes significatifs en application de l'accord de licence avec Ipsen et qu'Ipsen atteindra les seuils de vente attendus, la réception de tous les versements complémentaires au titre du Royalty Financing, le remboursement à l'échéance en octobre 2025 de toutes les OCEANEs non converties, non rachetées et non annulées, ainsi que l'arrêt du programme VS-01 dans l'ACLF qui vient d'être annoncé.
Le groupe a réalisé 33,5 millions d'euros de revenus sur le semestre, dont 26,5 millions d'euros de paiement d'étape facturé en mai 2025. Il évoque une forte croissance des ventes d'Iqirvo dans la PBC au premier semestre annoncée par Ipsen en juillet, suivie du retrait d'un concurrent du marché américain en septembre.
Sur GNS561 dans le CCA, des données de phase 1b sont attendues d'ici fin 2025. Concernant G1090N dans l'ACLF, des données de sécurité d'emploi (volontaires sains) et marqueurs d'efficacité sont attendues d'ici fin 2025.
Pascal Prigent, directeur général, commente : "Bien que notre récente décision d'arrêter VS-01 dans l'ACLF ait été une nouvelle décevante, elle était la bonne pour les patients. Depuis que nous nous sommes lancés dans l'ACLF, nous avons collaboré avec de nombreux professionnels de santé, autorités de réglementation et associations de patients, et nous sommes plus que jamais convaincus de l'importance de développer de nouvelles options thérapeutiques dans cette indication mal prise en charge. Bien sûr, le risque est inhérent au développement de médicaments, mais il est géré grâce à six programmes en cours de développement, et deux séries de données attendues cette année. Avec l'arrêt de VS-01 dans l'ACLF, nous prévoyons une réduction substantielle de nos dépenses d'exploitation. Cela prolongera notre marge de manoeuvre financière au-delà de 2028, et créé de nouvelles opportunités dans un contexte où nous continuons d'explorer de nouvelles approches mécanistiques visant à aborder les multiples dimensions de l'ACLF et de sa prise en charge".
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