Mi-séance Paris : la correction se confirme pour le CAC40
Le palmarès reste peu animé.

LA TENDANCE
Après une ouverture légèrement dans le vert, la bourse de Paris a rapidement corrigé et le CAC40 évolue en nette baisse de 0,8% vers la mi-journée, autour de 7.660 points. Le palmarès reste peu animé maintenant que les principales publications trimestrielles des entreprises sont connues.
Globalement, la forte remontée des indices boursiers depuis trois semaines a en effet été portée par des bénéfices trimestriels supérieurs aux attentes de la part des entreprises européennes et par l'apaisement des tensions commerciales mais ce dernier point reste très fragile.
VALEURS EN HAUSSE
Parmi les quelques hausses significatives sur le CAC40, TotalEnergies reprend environ 1% proche de 51 euros, aidé par la légèrement remontée du baril de pétrole à 61 dollars le Brent.
Bien orienté ce matin, GTT se stabilise à 146 euros après la signature d'un accord pour l'acquisition, auprès du fonds d'investissement européen Verdane, de la société Danelec, un acteur de référence dans les solutions digitales avancées de collecte et d'analyse des données maritimes, au service de la performance, de la sécurité et de la décarbonation des opérations. L'acquisition de 100% de Danelec est prévue pour un montant de 194 millions d'euros.
VALEURS EN BAISSE
Airbus rend 2,7% à 154 euros après trois séances précédentes en nette hausse.
Elis (-3,8% à 22,2 euros) a publié une croissance de 3,6% de son chiffre d'affaires au premier trimestre, malgré un effet calendaire négatif et une "forme d'attentisme" chez certains clients face aux tensions commerciales. Les revenus trimestriels ont ainsi atteint 1,13 Milliard d'euros, en croissance organique de 2,5%. Le spécialiste de l'entretien du linge et d'équipements d'hygiène a maintenu sa prévision d'une croissance organique annuelle légèrement inférieure à 4%. S'il ne prévoit aucun impact direct lié à l'instauration de droits de douane par les États-Unis, le groupe fait toutefois part d'une approche plus attentiste chez certains clients... "L'instabilité du contexte international et les tensions commerciales actuelles ont engendré une forme d'attentisme chez certains de nos clients avec, pour conséquence, une activité commerciale en légère baisse dans certains marchés", a commenté le président du directoire Xavier Martiré.
Coface perd 4% sous les 18 euros. Le groupe a enregistré au premier trimestre 2025 un chiffre d'affaires consolidé de 473,2 ME, en hausse de +2% à taux de change et périmètres constants sur un an. Le chiffre d'affaires de l'activité assurance (y compris cautionnement et Single Risk) progresse de +1,2% à périmètre et changes constants. Coface précise que le niveau de rétention retrouve un niveau proche de ses records historiques à 95% dans un marché toujours concurrentiel. Les affaires nouvelles atteignent 37 ME, niveau stable par rapport au T1 2024. Le ratio de sinistralité brut de réassurance s'établit à 38,7%, en hausse de 5,5 points par rapport aux niveaux atteints un an plus tôt. Cette hausse reflète la normalisation de la sinistralité compensée par des relâchements de réserves élevés mais stables par rapport à l'année précédente. Le nombre de sinistres de taille moyenne reste inférieur aux tendances de long terme mais est en augmentation. Le résultat opérationnel est à 91,2 ME sur le trimestre écoulé, en baisse de 14,5%. Au total, le résultat net (part du groupe) est à 62,1 ME, en baisse de 9,2% par rapport au premier trimestre 2024.
Stellantis recule de 2% à 8,2 euros. C 'est assez rare pour être souligné. John Elkann et Luca de Meo, les patrons de Stellantis et Renault alertent dans un entretien accordé au 'Figaro' sur l'état du marché automobile européen et appelle Bruxelles à agir le plus rapidement. "Le marché automobile européen est en chute depuis maintenant cinq ans, explique John Elkann, c'est le seul des grands marchés mondiaux qui n'a pas retrouvé son niveau d'avant-Covid". "Au rythme actuel, le marché pourrait être plus que divisé par deux en l'espace d'une décennie... Il faut repartir de la demande", ajoute Luca de Meo. Les deux dirigeants pointent notamment du doigt la réglementation européenne et son impact sur les coûts des véhicules qui deviennent de moins en moins abordables.
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