Les opportunités d’investissement des prochaines années
Une étude récente dégage trois tendances qui pourraient se développer à l’avenir et dans lesquelles il devrait être intéressant d’investir
En finance, il vaut mieux avoir un coup d’avance. C’est fort de ce constat que Pictet a décidé de suivre 21 tendances que la société indépendante de services financiers, présente notamment dans la gestion de fortune et la gestion d’actifs, estime d’avenir et qui offrent, à ce titre, des opportunités d’investissement.
Dans une étude, rendue publique le 25 septembre 2023 et réalisée à partir d’entretiens menés auprès d’une cinquantaine d’experts (investisseurs, universitaires, scientifiques, urbanistes, PDG et fondateurs d’entreprise), Pictet s’attarde plus particulièrement sur trois de ces « mégatendances » : la rareté des ressources, la démondialisation et l'économie des services.
Optimisation des ressources naturelles
Compte tenu du développement économique et de l’augmentation de la population mondiale, la demande de matières premières devrait, dans les années à venir, dépasser l’offre, créant même des pénuries dans certains cas. Les entreprises, spécialisées dans le recyclage, l’optimisation ou le remplacement des ressources naturelles, devraient ainsi connaître un fort développement.
L’étude cite ainsi les sociétés positionnées dans les technologies de prévention des fuites d’eau, « l’infrastructure intelligente » (la cartographie des matériaux de construction des bâtiments qui peuvent être réutilisés après la démolition), les caméras de vision industrielle destinées à améliorer les process de qualité ou la bioraffinerie (le remplacement du pétrole par des arbres dans la fabrication des produits). Les entreprises, qui utilisent l’intelligence artificielle dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, sont également vouées à un bel essor.
Relocalisation et automatisation
Le mouvement de démondialisation devrait prendre de l’ampleur dans les années à venir. Il résulte à la fois de la baisse des échanges commerciaux depuis la crise du Covid et de la volonté des pays occidentaux de moins dépendre de la Chine. Les sociétés, qui accompagnent les entreprises dans leur relocalisation et leur automatisation, devraient logiquement en profiter, dont les fabricants de robots au premier chef.
Dominante dans les pays développés, l’économie des services (en opposition à l’industrie manufacturière et à l’agriculture) devrait se répandre dans les pays en développement. Certains d’entre eux pourraient même « sauter l’étape de l’industrialisation avec ses exigences majeures en capitaux et en ressources » pour passer directement à une économie des services. C’est ce qui s’est passé avec l’Inde, devenue une destination majeure d’externalisation informatique.
Optimisation des ressources naturelles
Compte tenu du développement économique et de l’augmentation de la population mondiale, la demande de matières premières devrait, dans les années à venir, dépasser l’offre, créant même des pénuries dans certains cas. Les entreprises, spécialisées dans le recyclage, l’optimisation ou le remplacement des ressources naturelles, devraient ainsi connaître un fort développement.
L’étude cite ainsi les sociétés positionnées dans les technologies de prévention des fuites d’eau, « l’infrastructure intelligente » (la cartographie des matériaux de construction des bâtiments qui peuvent être réutilisés après la démolition), les caméras de vision industrielle destinées à améliorer les process de qualité ou la bioraffinerie (le remplacement du pétrole par des arbres dans la fabrication des produits). Les entreprises, qui utilisent l’intelligence artificielle dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, sont également vouées à un bel essor.
Relocalisation et automatisation
Le mouvement de démondialisation devrait prendre de l’ampleur dans les années à venir. Il résulte à la fois de la baisse des échanges commerciaux depuis la crise du Covid et de la volonté des pays occidentaux de moins dépendre de la Chine. Les sociétés, qui accompagnent les entreprises dans leur relocalisation et leur automatisation, devraient logiquement en profiter, dont les fabricants de robots au premier chef.
Dominante dans les pays développés, l’économie des services (en opposition à l’industrie manufacturière et à l’agriculture) devrait se répandre dans les pays en développement. Certains d’entre eux pourraient même « sauter l’étape de l’industrialisation avec ses exigences majeures en capitaux et en ressources » pour passer directement à une économie des services. C’est ce qui s’est passé avec l’Inde, devenue une destination majeure d’externalisation informatique.
Source : https://www.pictet.com/us/en/corporate-news/megatrending-opportunities-ahead-study