Assurance vie : les UC actions plient le match
Les unités de compte investies dans des actions d'entreprises cotées présentent les meilleures performances, selon un rapport public récent.
Les unités de compte (UC) actions surperforment. D’après le premier rapport de l’Observatoire des produits d’épargne financière (OPEF) dévoilé le 1er juillet 2025, ces supports non garantis de l’assurance vie investis dans des actions d’entreprises cotées en Bourse sont nettement plus rentables que leurs homologues investis dans d’autres actifs.
Les UC actions ont délivré une performance moyenne de 8,51% l’an dernier, contre 4,22% pour les UC obligations (constituées de dettes d’entreprises et d’emprunts d’État de long terme) et 3,7% pour les UC trésorerie (composées de créances sur le court et moyen terme). La différence de rémunération est encore plus importante avec les UC immobiliers, dont le rendement a été négatif en 2024 (- 6,74%) à cause des difficultés du marché immobilier (notamment des bureaux d’entreprises).
Jusqu’à 21 fois plus performantes sur cinq ans
Les écarts sont encore plus conséquents si l’on prend en compte la performance cumulée de 2020 à 2024. Elle atteint 23,21% pour les UC actions, alors que celles des UC trésorerie et des UC obligations se situent respectivement à 5,58% et à 1,14%. Dit autrement, les UC actions sont, sur les cinq dernières années, quatre fois plus performantes que les UC trésorerie et… 21 fois plus performantes que les UC obligations !
Le fossé est carrément abyssal avec les UC immobiliers qui affichent un rendement de - 11,42% sur cinq ans. Logiquement, les UC actions arrivent en tête des performances annualisées sur la période 2020-2024, avec une rentabilité de 4,26% par an, versus seulement + 1,14% par an pour les UC trésorerie, + 0,23% par an pour les UC obligations et - 2,40% par an pour les UC immobiliers.
Des écarts avec les fonds actions
La comparaison des UC actions par rapport aux fonds actions commercialisés en dehors de l’assurance vie est défavorable aux premières. Toujours selon l’OPEF – un pôle créé par la loi Industrie verte du 23 octobre 2023 au sein du Comité consultatif du secteur financier (CCSF) –, les fonds actions ont servi une performance moyenne de 20,19% l’an passé, soit plus du double que les UC actions. En performance cumulée sur cinq ans, l’écart va presque du simple au triple (63,89% versus 23,21%).
L’OPEF explique ce « gap » par la composition des UC actions et des fonds actions. Les premières sont constituées à 72% d’actions d’entreprises françaises et européennes, contre 27% pour les seconds. Or, pointe l’Observatoire, les performances ont été négatives en 2024 pour les actions France (- 1,16%), versus + 7,53% pour les actions Europe, + 18,40% pour les actions monde et même + 29,11% pour les actions États-Unis, tirées par l’explosion des cours de Bourse des « Sept magnifiques » (Alphabet, Apple, Meta, Amazon, Microsoft, Tesla et Nvidia).
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