TotalEnergies : accuse le coup après les résultats
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Dans les dernières positions du palmarès, TotalEnergies cède près de 3% à 50,8 euros. Le géant de l'énergie a publié ce matin un résultat net ajusté trimestriel de 4,2 milliards de dollars, en recul de 18% avec la baisse des prix du pétrole et des marges de raffinage. Le consensus 'Bloomberg' était positionné à 4,38 Mds$. L'Ebitda ajusté a reculé de 9% à 10,5 Mds$ tandis que le CFFO (marge brute d'autofinancement) a atteint 7 milliards de dollars, en baisse de 2% en glissement trimestriel et légèrement inférieur aux attentes (7,5 Mds$). La production d'hydrocarbures s'est élevée à 2,558 millions de barils par jour sur le trimestre (+4%).
Le groupe, confiant dans ses perspectives, a confirmé l'augmentation du dividende de 7,6% pour cette année et un rachat d'actions de 2 milliards de dollars par trimestre malgré la baisse du prix du pétrole. TotalEnergies a également confirmé prévoir des investissements nets de 17 à 17,5 milliards de dollars sur l'exercice, dont 4,5 Mds$ dédiés aux énergies renouvelables. Malgré la faiblesse des marchés pétroliers, Patrick Pouyanne a déclaré être "confiant dans la capacité de l'entreprise à atteindre son objectif de croissance sous-jacente pour 2025, compte tenu de la solidité de son bilan".
RBC ('surperformance') explique que la société a publié des bénéfices conformes aux attentes ce trimestre mais retient surtout la nette hausse de la dette nette d'un trimestre à l'autre, à 21 milliards de dollars (11,9 milliards de dollars fin 2024), en partie à cause de l'augmentation saisonnière du fonds de roulement, mais bien au-delà de son estimation de 17,4 Mds$. Si la situation persiste, le broker s'attend à ce que la société révise ses versements au deuxième trimestre ou lors de la réunion CMD de septembre, avec une éventuelle réduction du programme de rachat d'actions plus tard dans l'année. Morgan Stanley ('pondération en ligne') indique que les perspectives soulignent les incertitudes macroéconomiques croissantes suite à l'introduction des droits de douane, ainsi que le ralentissement de la demande de pétrole et la fin des réductions de production des pays de l'OPEP+. Le courtier ajoute que les marges de raffinage et de pétrochimie devraient rester faibles.
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