Nissan : va supprimer 20.000 postes, ne donne pas d'objectifs pour l'année en cours

Nissan a, comme attendu, souffert lors de son dernier exercice et annonce une série de nouvelles mesures de réduction des coûts, dont la suppression de 11.000 emplois supplémentaires. Le constructeur automobile japonais, confronté à la fois à la flambée des coûts de restructuration, aux répercussions de la guerre commerciale du président Donald Trump et à une gamme de produits qui souffre la comparaison face à la concurrence, s'est abstenu de publier des perspectives pour l'année fiscale en cours. Le groupe a enregistré un bénéfice d'exploitation de 69,8 milliards de yens (472,13 millions de dollars) pour l'année fiscale close fin mars contre un profit de 568,7 MdsY, pour des revenus 12.633 MdsY. La perte nette ressort à 670,9 MdsY.

Le constructeur nippon peine à redresser son activité, sa gamme vieillissante ne parvenant pas à séduire les consommateurs aux États-Unis et en Chine. Il compte sur son nouveau DG Ivan Espinosa, qui a pris les rênes du groupe début avril, pour redresser la barre après l'échec de la fusion avec Honda. Outre les suppressions de postes, l'entreprise va réduire son nombre d'usines de 17 à 10 d'ici l'exercice 2027. Le groupe vise une économie totale de 500 milliards de yens par rapport aux résultats réels de l'exercice 2024, en termes de coûts fixes et variables. Ces économies établiront un cadre pour garantir la rentabilité opérationnelle et le flux de trésorerie disponible du secteur automobile à partir de l'exercice 2026.