Atos : L'État annonce avoir signé un contrat portant sur l'acquisition de l'activité «Advanced Computing»

Eric Lombard, ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, annonce la signature par l'État d'un contrat avec Atos portant sur l'acquisition de l'activité Advanced Computing le 31 juillet 2025. La valeur d'entreprise retenue est de 410 millions d'euros, dont 110 millions d'euros de complément de prix.

Le périmètre de l'activité Advanced Computing rassemble les divisions Calcul Haute performance & Quantique et les divisions Business computing & Intelligence Artificielle. Elle conçoit et fabrique des serveurs de haute performance ainsi que des supercalculateurs, technologies critiques dont les applications au profit de la Défense et de l'industrie française sont essentielles pour notre souveraineté.

Ces activités regroupent plus de 2.500 personnes majoritairement en France pour un chiffre d'affaires attendu en 2025 d'environ 800 millions d'euros. Cette année devrait ainsi être marquée par la livraison du premier supercalculateur dit exascale JUPITER dans le cadre du programme EuroHPC, conçu, fabriqué et assemblé par les équipes d'Advanced Computing.

La réalisation de cette opération reste soumise aux autorisations réglementaires usuelles et à la mise en oeuvre des opérations nécessaires de séparation du reste du groupe Atos. L'objectif commun des parties est une réalisation de l'opération au premier semestre 2026.

Éric Lombard, ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, a déclaré : "L'Etat actionnaire joue une nouvelle fois son rôle : s'assurer que les activités industrielles stratégiques et que les technologies clés demeurent entre les mains de la Nation tant elles sont déterminantes pour son avenir. Je félicite l'Agence des participations de l'Etat d'avoir mené à bien cette opération et je me réjouis d'accueillir bientôt dans le portefeuille des entreprises détenues par l'État les équipes d'Atos attachées à ces activités. Ensemble, nous allons oeuvrer à l'émergence d'une filière européenne d'excellence dans les domaines des supercalculateurs, de l'intelligence artificielle et du quantique. C'est une inflexion stratégique portée activement par la France."