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KERING : Yves Egeileh est nommé Directeur Fusions & Acquisitions

(AOF) - Kering a nommé Yves Egeileh en tant que Directeur Fusions & Acquisitions du groupe, en remplacement de Charles de Fleurieu, qui devient Head of Kering Eyewear Japon à compter du 1er avril 2015. Rattaché à Jean-Marc Duplaix, directeur financier du groupe Kering, Yves Egeileh a pour mission de préparer et mener à bien les opérations financières de type acquisitions et cessions décidées dans le cadre de la stratégie du groupe.
Avant de rejoindre Kering, Yves Egeileh était Vice President chez J.P. Morgan à Londres. Il bénéficie d'une expérience de plus de dix ans en fusions & acquisitions en EMEA et aux Etats-Unis.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- L'un des leaders mondiaux dans la mode et les accessoires, avec deux grandes divisions : le luxe (66 % des ventes), porté par les marques mondiales Bottega Venetta, Boucheron, Burberry, Gucci, Sergio Rossi et Yves Saint-Laurent, et le « Sport & Lifestyle », avec Puma ;
- Marché du luxe tiré par la croissance du nombre de personnes à très hauts revenus dans le monde, pour un marché attendu à 400 millions de consommateurs en 2020 ;
- Groupe très internationalisé, l'Europe de l'Ouest pesant 30 % des ventes, dont 6 % en France, l'Asie 25 % et l'Amérique du nord 22 % ;
- Portefeuille d'activités composé de marques mondiales puissantes renouvelé par des acquisitions à fort potentiel (Stella McCartney, Alexander McQueen, Brioni, Pomellato, montres Ulysse Nardin...) et sortie définitive en 2015 du secteur de la vente par correspondance ;
- Rentabilité opérationnelle record du pôle luxe ;
- Diminution de l'endettement facilitant la croissance externe.
Les points faibles de la valeur
- Déception à l'égard de la diversification dans le sport, via la filiale allemande à 84,5 % Puma, sur laquelle courent des rumeurs de cession comme de prise de contrôle total ;
- Faiblesse de l'activité en Asie-Pacifique, notamment Hong Kong, Taïwan et Singapour où le repositionnement de Gucci tarde à porter ses fruits ;
- Division par 20 du bénéfice net 2013, amputé par les charges de restructurations, notamment sur Puma et Redcasts, par des dépréciations d'actifs, par des moins-values exceptionnelles, notamment sur Groupe Fnac lors de son introduction en Bourse et par la recapitalisation de La Redoute ;
- Valeur chère, à ses plus hauts depuis 14 ans.
Comment suivre la valeur
- Sensibilité à l'évolution du dollar et du yen ;
- Après une décennie de réduction du chiffre d'affaires et de doublement des bénéfices, attentes des investisseurs sur la croissance du chiffre d'affaires : en Asie par le recul des prix d'entrée dans les sacs en cuir et logos plus discrets pour Gucci et, pour Puma, par le repositionnement sur les produits sportifs ;
- Retombées de la réorganisation industrielle de la division lunettes de luxe ;
- Valeur non opéable, Artémis, le holding de la famille Pinault, contrôlant 40,6 % du capital et 55,1 % des droits de vote.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Distribution spécialisée
Le commerce spécialisé est en difficulté. Selon la Fédération Nationale de l'Habillement, au premier semestre 2014, le commerce de détail indépendant a enregistré plus de 4500 défaillances d'entreprises. En 2014, la baisse d'activité a très significativement pénalisé la trésorerie des intervenants. Dans le secteur de l'équipement, les difficultés de Fly succèdent aux fermetures de Virgin, Surcouf ou de The Phone House. Les difficultés du commerce spécialisé sont également soulignées par un taux de vacance (taux de locaux inoccupés) en progression dans les centres commerciaux. Une étude menée par la Fédération du Commerce Spécialisé, Procos, souligne que la vacance commerciale a fortement augmenté dans les centres commerciaux français en seulement deux ans : elle s'élevait à 7,6% en 2014, contre 4,6% en 2012. Ce sont les centres les plus anciens qui, globalement, résistent le mieux. Le taux de vacance des centres ouverts dans les années 1970 atteint environ 5%, alors que le taux de ceux ouverts entre 1980 et 2000 est d'environ 7,5%. Procos en conclut que la dernière génération de centres commerciaux peine à trouver sa place, dans un parc arrivé à maturité.

AOF

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