GROUPE CRIT : forte progression du bénéfice net en 2014

(AOF) -
Groupe Crit a fait état, lundi soir, d'un bénéfice net annuel en forte progression, de 41,6% à 65,2 millions d'euros pour le compte de son exercice 2014. Le résultat opérationnel courant du spécialiste des ressources humaines s'est également apprécié de 20,3% à 88,1 millions d'euros, tandis que le résultat opérationnel a, peu ou prou, progressé dans les mêmes proportions, de 18,1% à 82,2 millions d'euros. Le chiffre d'affaires du groupe, déjà publié, a, pour sa part, augmenté de 8,8% à 1,69 milliard d'euros.
L'activité internationale progresse de plus de 22% (+4% à périmètre et taux de change constants) et représente plus de 22% du chiffre d'affaires du groupe.
Sur le pôle travail temporaire et recrutement (83,9% du chiffre d'affaires total), le chiffre d'affaires s'établit à 1,42 milliard d'euros, en hausse de 9,4%. La France affiche une croissance organique de 5,4% à 1,09 milliard d'euros sur un marché en léger repli.
S'agissant de ses perspectives pour l'ensemble de l'année 2015, Groupe Crit entend encore renforcer ses parts de marché avec une activité qui devrait bénéficier au fil des prochains mois d'un contexte économique général plus favorable.
A l'International, le groupe juge ses perspectives assez favorables.
Aux Etats-Unis, le groupe devrait ainsi connaître une croissance organique solide sur un marché toujours bien orienté. Le développement sur la zone bénéficiera, par ailleurs, de l'intégration en année pleine des acquisitions réalisées en 2014.
En Espagne, la croissance soutenue de l'activité devrait se confirmer.
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LE SECTEUR DE LA VALEUR
Services aux entreprises
Le transport routier français serait en voie de disparition car, confronté à la concurrence européenne, le nombre de routiers français ne cesse de diminuer. La part de marché du pavillon français représentait 50% de l'activité européenne jusqu'en 1999, contre moins de 10% aujourd'hui. La concurrence étrangère s'est intensifiée sur le marché national avec la pratique du cabotage. Elle permet la livraison de marchandises entre deux villes françaises par un transporteur étranger, qui travaille aux conditions sociales de son pays d'origine. Dans un contexte de conflit social, les transporteurs affirment ne pas pouvoir augmenter les salaires de leurs employés de 5% comme ils le souhaiteraient car ils ne sont déjà pas compétitifs face à des travailleurs européens dont les coûts salariaux sont 30% à 40% moins élevés.

AOF