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AB SCIENCE : le comité indépendant des données préconise la la poursuite de l'étude de phase 2 du masitinib

(AOF) - AB Science, société pharmaceutique spécialisée dans la recherche, le développement et la commercialisation d'inhibiteurs de protéines kinases (IPK), annonce que le Comité Indépendant de Revue des Données (Data and Safety Monitoring Board, DSMB), créé dans le cadre de l`étude clinique pivot évaluant le masitinib dans le traitement du carcinome épidermoïde de la tête et du cou en seconde ou troisième ligne de traitement, a recommandé la poursuite de l`étude de phase 2, sur la base des dernières données d`efficacité et de tolérance.
L`objectif de cette étude de phase 2 est d`évaluer la tolérance et l`efficacité du masitinib en combinaison avec l`irinotecan ou du masitinib en combinaison avec la gemcitabine chez les patients atteints de carcinome épidermoïde de la tête et du cou récurrent et/ou métastatique, en seconde ou troisième ligne de traitement. Le critère d`analyse principal de l`étude est la survie globale.
Cette recommandation du Comité est encourageante car elle confirme la bonne tolérance de la combinaison du masitinib avec l`irinotécan ou la gemcitabine, sur la base des données actuelles générées par cette étude.
"Il existe un fort besoin pour de nouveaux traitements, en particulier pour ceux qui augmentent la médiane de survie globale. Nous sommes satisfaits de la recommandation de poursuivre cette étude de phase 2, qui indique qu`il n`y a pas de problème de tolérance majeur avec ce traitement et qu`il peut exister une tendance de bénéfice de survie associée au nouveau mécanisme d`action du masitinib et à une approche innovante de l`immunothérapie des tumeurs ", a souligné Jérôme Fayette investigateur principal de l`étude et chercheur clinique au centre Léon Bérard, France.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Société biopharmaceutique intégrée développant des thérapies ciblées sur le cancer, les maladies inflammatoires et les maladies du système nerveux central ;
- Stratégie créatrice de valeur permettant de conserver l'intégralité des revenus d'exploitation ;
- Positionnement de niche sur les inhibiteurs de protéines kinases ou IPK, une nouvelle classe de molécules thérapeutiques qui modifient les voies de signalisation intracellulaire ;
- Création, à l'été 2013, d'un consortium de recherche sur l'utilisation du masitinib dans Alzheimer, avec l'Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM), le CEA (Commissariat à l'Energie Atomique), et l'INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale), dont le financement, octroyé par la BPI couvrira la première « phase III » ;
- Culture entrepreneuriale et actionnariat stable ;
- Trésorerie suffisante pour couvrir 3 ans de financement.
Les points faibles de la valeur
- Profil de risque élevé en raison d'une stratégie de croissance dépendant d'une molécule phare : le masitinib, pour le traitement du cancer du pancréas ;
- Risque réglementaire lié au critère binaire des essais cliniques et taux d'échec élevé pour le traitement du cancer du pancréas (70 % de la valorisation) ;
- Pas de chiffre d'affaires et de cash flow opérationnel attendus avant 2017 ;
- Forte volatilité du cours ;
- Faible flottant ;
- Pas de dividende.
Comment suivre la valeur
- Les sociétés de biotechnologie sont des sociétés jeunes qui ne dégagent pas encore de bénéfices tandis que la commercialisation ne démarre qu'après plusieurs années de développement. D'où un risque et une volatilité boursière très élevés ;
- Cours boursier corrélé aux annonces sur le masitinib, « blockbuster » dont le succès génèrerait 1 milliard de revenus d'ici 2019 ;
- Publication fin octobre 2013 des résultats pour l'étude de phase III évaluant l'effet du candidat médicament phare, le masitinib, en association avec Gemzar (traitement de référence du groupe américain Eli Lilly) sur la survie globale chez les patients atteints de cancer du pancréas ;
- Décision avant fin 2013 des autorités européennes sur les IPK contre le cancer gastro-intestinal et le cancer du pancréas, les analystes tablant sur une autorisation immédiate pour le premier ;
- Société contrôlée par les dirigeants-fondateurs à hauteur de 53,5 %.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Pharmacie - Santé
La consolidation du secteur devrait se poursuivre en 2015. Certains spécialistes considèrent que les laboratoires disposent d'abondantes réserves de liquidités.
Le contexte est favorable à la consolidation car les ventes des groupes pharmaceutiques se sont réduites avec l'expiration des brevets protégeant leurs médicaments vedettes. S'ils détiennent dans leurs portefeuilles des produits en développement, le taux d'échec est élevé et les délais sont longs pour une mise sur le marché d'un médicament. Les acquisitions servent à prendre pied sur de nouveaux marchés, comme la Chine, ou à diversifier leurs activités et à se développer dans la biotechnologie. Les opérations se multiplient dans ce domaine, après le rachat du numéro un des maladies rares, Genzyme, par Sanofi ou celui de Genentech par Roche.

AOF

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