La valeur du jour à Paris - CITIGOUP accumule les bonnes nouvelles

(AOF) - Citigroup (+0,65% à 53,84 dollars) échappe à la baisse des marchés américains, bénéficiant d'une double actualité favorable. La banque profite d'une part du relèvement de la recommandation de JPMorgan de Neutre à Surpondérer, qui a salué l'accord signé avec le distributeur sous format d'entrepôt Costco, pour devenir l'émetteur exclusif de cartes de crédit co-marquées. Citigroup a ainsi remplacé American Express. Avant cette annonce, le broker s'inquiétait des pertes de marché de la banque sur des activités clés, comme les cartes de crédit aux Etats-Unis.
Citigroup bénéficie d'autre part de la conclusion d'un accord définitif pour vendre sa filiale OneMain Financial Holdings à Springleaf Holdings pour un montant de 4,25 milliards de dollars.
Les deux sociétés attendent le feu vert des autorités de régulation et espèrent conclure leur deal au cours du troisième trimestre 2015.
Pour Citigroup, la vente devrait se traduire par un profit avant impôt de 1 milliard de dollars. OneMain Financial Holdings était logé au sein de Citi Holdings, qui regroupe les actifs considérés comme non stratégiques par la banque.
Depuis 2009, Citigroup a déjà cédé 700 milliards de dollars d'actifs de sa structure de défaisance. Cette dernière ne représente plus que 5% des actifs de la banque contre un pic à plus 30%.
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Les professionnels estiment qu'en 2015 la banque de détail devrait enregistrer un déclin de ses performances du fait de la persistance de taux d'intérêt bas. Comme dans d'autres pays européens, les banques françaises devraient répercuter la baisse des taux sur la rémunération des dépôts des épargnants, mais la place prépondérante des livrets réglementés en France complique la donne. La rémunération du livret A, qui a déjà été abaissée à 1%, pourrait être prochainement encore minorée. La notation des banques européennes pourrait être dégradée cette année, sous la menace des incertitudes soulevées par les agences de notation. Elles mettent en avant un manque de visibilité économique, qui accroît la vulnérabilité du secteur. Moody's insiste également sur la faiblesse des profits, qui traduit la vulnérabilité structurelle et impose de nouveaux ajustements de coûts et de modèles d'activité.

AOF