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GECINA relève son objectif de résultats 2014

(AOF) - Gecina a relevé son objectif de résultats pour 2014 grâce notamment aux effets positifs attendus sur le 4ème trimestre de l'optimisation de la structure financière menée depuis le début de l'année. Celle-ci devrait permettre à la foncière d'afficher un coût moyen de la dette en nette diminution sur l'année 2014 par rapport à 2013. Gecina anticipe désormais un résultat récurrent net part du groupe en progression, contre stable estimé précédemment. Celui-ci est ressorti à 244,2 millions d'euros au 30 septembre 2014, en baisse de -1,5%.
Les frais financiers nets, hors frais financiers capitalisés, ont baissé de 8,4% à 114,6 millions d'euros, grâce à la baisse du volume de la dette et de son coût moyen sur la période.
Les loyers bruts (l'équivalent du chiffre d'affaires ) ont reculé de 1,8% à 432,3 millions d'euros en raison essentiellement des pertes de loyers engendrées par les cessions et les mises en restructurations. Ils ont augmenté de 1,1% à périmètre constant, ce qui résulte notamment de l'effet positif de l'indexation (+1,0%) et de la progression du taux d'occupation (+0,3%).
Le groupe français a enfin confirmé son objectif d'environ 600 millions d'euros de cessions sur l'exercice et de près de 300 millions d'euros d'investissements sur l'ensemble de l'année 2014, tel qu'indiqué lors des résultats du 1er semestre.
Le montant total des cessions s'est élevé à 583 millions d'euros au 3ème trimestre 2014, correspondant principalement à la vente de la part de 75% détenue dans le centre commercial Beaugrenelle.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Première foncière française de bureaux et résidentiel, au patrimoine concentré sur Paris et la première couronne (89 %), essentiellement dans les bureaux ;
- Patrimoine global de plus de 10 milliards d'euros, comportant les adresses les plus prestigieuses de Paris ;
- Stratégie de recentrage sur les bureaux (64 % du patrimoine)
- Pipeline de 1,5 Md de 14 projets à long terme et reprise des acquisitions fin 2013, dans les résidences étudiantes (vers un doublement du parc à 3 000 lits exploités fin 2014) et les cliniques ;
- Capacité à renégocier les baux et taux d'occupation des bureaux exceptionnellement élevé à 95,5 %;
- Poursuite des cessions du parc de logements pour renforcer la part du portefeuille dans les bureaux à 66 %, en 2014, et 70 %, en 2016 ;
- Assainissement du bilan, salué par Standard & Poor's.
Les points faibles de la valeur
- Méfiance des investisseurs sur la stratégie du groupe après plusieurs changements successifs à la direction ;
- Pipeline peu réapprovisionné depuis fin 2010 (aucune livraison prévue post-2014) et relativement risqué par rapport aux concurrents (pré-commercialisation de 25 % en mai 2014) ;
- Léger recul de l'ANR de 99,9 à fin juin 2014 ;
- Recul de 66 % des investissements prévisionnels 2014 en raison d'une forte concurrence sur les bureaux dans le Grand Paris ;
- Rendement plus faible que la moyenne sectorielle et valorisation supérieure à celle de ses concurrents, d'où des allègements à la moindre petite déception.
Comment suivre la valeur
- Forte corrélation boursière avec le niveau des taux d'intérêt, le climat des affaires et l'environnement réglementaire ;
- Impact du dispositif Duflot et des mesures de soutien à l'immobilier -baisse de la TVA sur les logements sociaux de 10 % à 5 %;
- Evolution de l'actif net réévalué ou ANR, donnée-clé du secteur foncier en Bourse, à comparer au cours de Bourse ;
- Evolution du taux de vacance des immeubles, indicateur du marché immobilier, de la vitesse de commercialisation des logements et des stocks;
- Effet décalé de plusieurs trimestres des reprises des commandes dans les comptes (modèle de Vente en l'Etat Futur d'Achèvement- VEFA -) ;
- Exécution du plan de rotation d'actifs afin d'améliorer le profil de risque du groupe, avec un objectif de 1 md de cessions en 2014 ;
- Réalisation de l'objectif 2014 d'une croissance de 0,5 % des loyers et d'une stabilité du résultat net ;
- Clarification de l'actionnariat après les sorties des actionnaires espagnols Metrovacesa, Rivero et Soler, le fonds Blakstone et Ivanhoë Cambrigdge détenant désormais 29,9 % du capital, devant Predica (13,4 %) et Norges Bank (9,7 %).
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Immobilier
La situation est difficile pour les promoteurs français. L'an passé ils ont commercialisé seulement 74.000 logements neufs, contre 115.000 en 2010. La situation ne s'est pas améliorée début 2014. A 17.339 logements, leurs ventes au premier trimestre ont atteint un point bas historique, et la situation a perduré au second trimestre.
Pourtant aucune défaillance spectaculaire n'est survenue, comme cela a été le cas en Espagne par exemple, où le deuxième promoteur du pays, Reyal Urbis a dû déposer le bilan début 2013. En France la situation est différente. Prudentes, les banques n'accordent des prêts aux professionnels que s'ils ont déjà 40% à 50% des logements réservés dans le programme immobilier à construire, ce qui limite le risque de logements livrés et non vendus. Les grands promoteurs, qui représentent environ 40% du marché, reprennent des programmes lancés par de plus petits acteurs n'ayant pas pu mener leur opération à bien.

AOF

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