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La valeur du jour à Paris - SAFRAN propulsé en tête du CAC 40

(AOF) - Safran (+3,06% à 47,95 euros) enregistrait la hausse la plus marquée du CAC 40 en fin de matinée à la faveur d'un chiffre d'affaires en hausse de 6,8% à 3,58 milliards de dollars, au titre du troisième trimestre grâce notamment à une "forte dynamique dans les activités de propulsion". Ces dernières ont progressé de 9,8% à 1,95 milliards d'euros. De son côté, la croissance organique du groupe aéronautique et de défense, indicateur clé du secteur, s'est établie à 6,3% sur la période. De leurs côtés, les activités relatives aux équipements aéronautiques ont crû de 4% à 1 milliard d'euros.
Sur les neuf premiers mois de l'année, son chiffre d'affaires ajusté s'établit ainsi à 10,8 milliards d'euros, en hausse de 5,2% par rapport à l'année précédente (5,6% sur une base organique).
Fort de cette solide performance commerciale, Safran a confirmé ses perspectives pour l'ensemble de l'exercice en cours, et prévoit ainsi une croissance du chiffre d'affaires ajusté d'environ 5% et un résultat opérationnel courant ajusté en hausse de près de 15%.
"Notre performance conforte les perspectives du groupe pour l'année 2014 et nous permet d'être très confiants quant à notre réussite à plus long terme", s'est félicité le PDG du groupe Jean-Paul Herteman.
Seul bémol toutefois, le cash flow lié à l'activité. Safran prévient que ce dernier devrait être conforme aux objectifs, mais une incertitude significative persiste quant au rythme des paiements (dont des avances et acomptes) de plusieurs Etats clients au quatrième trimestre.
Un dernier point également mis en exergue par UBS qui soulève la question de cette "incertitude". Le bureau d'études helvétique estime que le groupe devra être particulièrement attentif à cette question, mais maintient, en l'état, sa recommandation Achat et son objectif de cours de 52 euros sur le titre.
(S.H)
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Equipementier aéronautique issu de la fusion Snecma-Sagem, organisé en quatre divisions, la propulsion (53 % du chiffre d'affaires), l'équipement aéronautique (28 %), la défense (8,9 %) et la sécurité (10 %) ;
- Stratégie de croissance claire : priorité à l'aviation civile, renforcement et développement de ses leaderships dans la Propulsion, les Equipements aéronautiques, renforcés avec l'achat des activités de distribution électrique pour cockpit d'Eaton Aerospace, et la Sécurité (marché peu cyclique avec une croissance à 2 chiffres) ;
- Partenariat historique (jusqu'en 2040) avec GM sur le moteur civil le plus vendu au monde, CFM56, un catalyseur de croissance pour Safran qui sera remplacé d'ici 2019 par le Leap ;
- Récurrence du chiffre d'affaires dans l'après-vente pour moteurs civils (plus de la moitié des revenus) et à rentabilité élevée ;
- Après de lourds efforts en R&D (l'un des tous premiers dépositeurs de brevets en France), capitalisée à 60 % en 2013, vers une stabilisation puis un recul à 1,1 Md en 2016, contre 1,3 Md ;
- Visibilité des résultats futurs avec des commandes supérieures à près de 4 fois les ventes, cash flows récurrents élevés, situation financière saine.
Les points faibles de la valeur
- Manque de taille critique, face à l'éventuelle émergence d'un géant EADS-BAE ;
- Sensibilité aux monnaies américaine, brésilienne et indienne ;
- Poids sur la rentabilité opérationnelle 2015-2018 du lancement industriel du Leap ;
- Pressions sur les besoins en fonds de roulement, dues aux retards de paiement des administrations ;
- Valeur chère en Bourse, avec un cours à ses plus hauts depuis 13 ans et un risque lié à une sortie partielle de l'Etat.
Comment suivre la valeur
- Sensibilité aux projets de consolidation du secteur européen -projet avorté de fusion entre EADS et BAE, négociations pour des échanges d'actifs avec Thales ; dossier Zodiac... ;
- Capacité de résistance sur les prix lors des négociations tarifaires avec les constructeurs aéronautiques ;
- Réponse des clients au moteur LEAP, successeur du CFM 56 ;
- Retombées des investissements, en croissance externe et interne, au Brésil, 6ème économie mondiale aux besoins solvables et élevés en défense, sécurité et optronique ;
- Réalisation des objectifs 2014 : hausse de 5 % des ventes et « légèrement supérieure à 10 % du résultat opérationnel » ;
- Valeur non opéable, l'Etat détenant encore 22,4% des titres, devant les salariés (14,5 % et 22,1 % des droits de vote).
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Aéronautique - Défense
Au premier semestre 2014, le chiffre d'affaires de l'industrie aéronautique française, qui représente toujours l'une des plus gros fortes contributions aux exportations françaises, a progressé de 4,3% par rapport au premier semestre 2013. Les ventes d'Airbus pèsent pour près de 50% de ces exportations. Le constructeur bénéficie de la hausse du transport aérien (+ 4,8% par an en moyenne), des besoins croissants en équipements neufs dans les pays émergents et du renouvellement de flottes, trop consommatrices de carburant, dans les pays matures. Sur le premier semestre 2014 ce sont néanmoins les ventes de satellites et d'hélicoptères qui sont devenues le moteur principal des exportations aéronautiques. Le dynamisme des exportations de satellites au Luxembourg, en Russie et en Inde, ainsi que les ventes d'hélicoptères en Angola, ont soutenu l'activité. Sur le plan mondial, Airbus et Boeing représentent désormais à eux deux 30% des profits du secteur (soient 26,4 milliards de dollars), contre 16% en 2007. Cette sensible progression provient essentiellement des progrès réalisés par l'avionneur français sur le plan de la rentabilité.

AOF

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