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VEOLIA ENVIRONNEMENT remporte un contrat dans l'eau en Irak

(AOF) - Le ministère des Municipalités et des Travaux publics irakien a confié au consortium formé par Veolia Environnement, Hitachi et la société de génie civil égyptienne ArabCo, l'ingénierie, la fourniture des équipements et la construction des installations de prétraitement et des installations avoisinantes (ouvrages d'adduction et de transport de l'eau) d'une usine de dessalement à Bassora.
Le montant du contrat s'élève à environ 24 milliards de yens, dont 10 milliards de yens pour Hitachi et Veolia. Les travaux devraient débuter en octobre 2014 et se poursuivre jusqu'en avril 2017.
Le consortium a décroché en janvier 2014 une importante commande pour l'ingénierie, la fourniture des équipements et la construction de l'usine de dessalement de l'eau ainsi que pour son exploitation et sa maintenance pendant 5 ans. Le projet des nouvelles installations de prétraitement fait suite au contrat de janvier. Le gouvernement japonais a accordé un prêt pour la construction des installations.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Leader mondial des services à l'environnement - eau pour 46 % du chiffre d'affaires, propreté pour 36 % et énergie pour 21 % ;
- Présence forte à l'international, amenée à croître à 66 % après intégration de Dalkia International;
- Métiers (et contrats) de long terme assurant une récurrence du chiffre d'affaires ;
- Fort potentiel de développement du modèle de gestion déléguée dans le monde (moins coûteux pour les clients que celui de la régie) et retour à la croissance des profits dans toutes les divisions ;
- Stratégie opérationnelle en deux volets : réorganisation en réunissant les activités sous la seule marque Veolia Environnement dans chaque pays et en mutualisant les fonctions support ; croissance fondée sur 4 piliers : ciblage des problématiques environnementales majeures, renforcement sur les marchés en croissance, pénétration des clients industriels et évolution des modèles économiques ;
- Relèvement du plan d'économies à 750 M, contre 470 M d'ici fin 2015 ;
- Premières réussites dans le désendettement du groupe, ramené à 8,7 Mds à mi 2014.
Les points faibles de la valeur
- Cyclicité d'une partie des activités mise en évidence par la crise (baisse des tarifs en Allemagne, renégociation des contrats en France, fin du contrat d'Indianapolis...) ;
- Secteur des « utilities » à la peine en Bourse : inquiétudes sur la pression tarifaire des autorités publiques en Europe, sur la capacité à générer des cash flows suffisants, et sur les conséquences règlementaires de l'accident nucléaire au Japon ;
- Endettement encore élevé et création de cash-flow insuffisante malgré les cessions d'actifs et l'émission d'emprunts perpétuels ;
- Fortes disparités de rentabilité entre les branches, l'eau étant la mieux margée ;
- Instabilité des actionnaires et attaques récurrentes contre la direction générale ;
- Remise en cause du statut de valeur de rendement, malgré l'engagement de verser un dividende inchangé de 0,7 par titre sur 2013 et 2014.
Comment suivre la valeur
- Valeur de restructuration (longtemps perçue comme une valeur défensive et de croissance) ;
- Avancées à l'international, notamment la Pologne, la Bulgarie et la Grande-Bretagne en Europe, le Japon, la Corée du sud et la Chine en Asie du Nord ;
- Renouvellement des contrats de concessions d'eau en France, où Veolia dégagerait une rentabilité double de celle de Suez et où les municipalités sont de plus en plus vigilantes ;
- Montée en puissance des activités avec les clients industriels (à 50 % du chiffre d'affaires, contre 35 % aujourd'hui), au détriment des clients municipaux ;
- Réalisation de l'objectif 2014, révisé en hausse, d'un retour à la croissance organique de chiffre d'affaires, de 3 % l'an, d'une hausse de la capacité de financement de 10 % et d'une progression significative du résultat net ;
- Spéculations sur une entrée dans le capital des fonds souverains norvégien et saoudien ;
- Capital ouvert mais valeur non « opéable », même si la Caisse des Dépôts, premier actionnaire avec 8,9 % du capital, entend diminuer sa position.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Services aux collectivités
Engagés dans un nouveau paysage énergétique, les énergéticiens mondiaux, surtout européens, doivent s'adapter face à l'érosion de la rentabilité de leur activité de production électrique, d'après le cabinet de conseil Bain & Company. Selon une étude, sur les cinq dernières années, dans certaines régions, les marges issues de la production d'électricité ont diminué de plus de moitié, ce qui rend non rentables de nombreuses centrales à charbon en Amérique du Nord et des centrales à cycle combiné gaz en Europe, conçues pour ne fonctionner que lors des périodes de pointe de la demande. Certains groupes doivent donc revoir leur portefeuille d'actifs et déterminer comment réduire les coûts.

AOF

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