Vous utilisez un navigateur obsolète
Pour améliorer la sécurité et la navigation sur notre site, prenez le temps de mettre à jour votre navigateur.

A suivre aujourd'hui... AREVA

(AOF) - Le Conseil de Surveillance d'Areva réuni aujourd'hui à Paris a renouvelé sa confiance au Directoire du groupe. Compte tenu de l'indisponibilité de Luc Oursel, et dans l'actuelle période de transition, le Conseil de Surveillance a décidé de conférer à Philippe Knoche les mêmes pouvoirs que ceux du Président du Directoire, jusqu'à la tenue de la prochaine Assemblée Générale qui décidera du changement de gouvernance. Philippe Knoche était jusqu'à présent Directeur général délégué, selon le site Internet du groupe nucléaire.
Ce dernier avait annoncé lundi la démission de son président du directoire, Luc Oursel pour des raisons de santé.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Numéro un mondial du cycle nucléaire, intervenant en France (35 % du chiffre d'affaires), ailleurs en Europe (26 %), aux Amériques (19 %), en Asie-Paifique (18 %), et en Afrique-Moyen-Orient (2 %) ;
- Reprise du marché mondial des centrales nucléaires, notamment en Chine, en Inde, en Russie et en Corée du sud (60 réacteurs en cours de construction pour 430 déjà en fonctionnement) ;
- Modèle économique intégré, résilient (fondé sur des contrats long terme pour les activités mines/amont, enrichissement et recyclage), récurrent à près de 90 % grâce aux activités de maintenance et de services ;
- Déconsolidation des activités dans les énergies renouvelables (éolien, solaire, biomasse), d'où une meilleure lisibilité de la stratégie ;
- Signature à mi 2014 d'un accord avec le Niger (29 de la production totale d'uranium du groupe) sécurisant les approvisionnements du groupe et prévoyant l'ouverture de la mine géante d'Imouraren début 2020 ;
- Amélioration de la visibilité avec une hausse du carnet de commandes égal à 9 années d'activité dans l'amont et 6 dans l'aval.
Les points faibles de la valeur
- Sensibilité au débat sur la sûreté nucléaire et aux risques géopolitiques en Afrique, notamment au Niger et dégradation de la conjoncture du marché nucléaire ;
- Valeur difficile à appréhender en l'absence de comparables cotés ;
- Chute des prix de l'uranium;
- Acquisitions trop nombreuses et chèrement acquises et entre 2006 et 2012, ayant affaibli la situation financière du groupe et entraînant un risque d'abaissement de la note de crédit par Standard & Poor's ;
- Absence de dividende depuis 2010 ;
- Avertissement sur résultat 2014 après le déficit accusé au 1er semestre 2014, due essentiellement au solaire ;
- Flottant étroit.
Comment suivre la valeur
- Relations historiquement imbriquées entre Areva et EDF (Areva = 1er fournisseur d'EDF ; EDF = 1er client d'Areva) ;
- Obtention des objectifs 2015-2016 d'une hausse organique de 4 à 5 % des facturations, d'une marg ebrute d'exploitation de 14 à 15 % et d'un cash flow positif ;
- Réalisation de l'objectif officiel du groupe de signer deux nouveaux projets par an, avec pour 2014 les projets Hinkley Point C au Royaume-Uni, Taishan 3+4 et 4 ATMEA1 en Turquie ;
- Retombées des accords de coopération avec les chinois CNNC et CGNPC dans le retraitement des déchets, la fourniture de systèmes de contrôle, la transformation d'alliages de zirconium et dans la construction de deux réacteurs ;
- Dans l'éolien offshore, évolution du partenariat technologique et financier avec Gamesa visant à capter en 2020 20 % d'un marché dominé par Siemens (60 à 70 % des ventes mondiales) ;
- Evolution technologique et commerciale du réacteur EPR, trop cher et donc non vendu, ;
- Réalisation des objectifs 2014 d'une baisse de 10 % du chiffre d'affaires ;
- Valeur non opéable, détenue par l'Etat à hauteur de 86,5 %, position qui pourrait évoluer d'ici fin 2014.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Services aux collectivités
Engagés dans un nouveau paysage énergétique, les énergéticiens mondiaux, surtout européens, doivent s'adapter face à l'érosion de la rentabilité de leur activité de production électrique, d'après le cabinet de conseil Bain & Company. Selon une étude, sur les cinq dernières années, dans certaines régions, les marges issues de la production d'électricité ont diminué de plus de moitié, ce qui rend non rentables de nombreuses centrales à charbon en Amérique du Nord et des centrales à cycle combiné gaz en Europe, conçues pour ne fonctionner que lors des périodes de pointe de la demande. Certains groupes doivent donc revoir leur portefeuille d'actifs et déterminer comment réduire les coûts.

AOF

Disclaimer
Les informations et conseils rédigés par la rédaction de AOF sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société AOF ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société AOF et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.
01 56 88 40 40
Tarifs   Formulaires (pdf)   Offres

Information...x OK
Debug :X