PRODWARE fait état d'une amélioration de sa rentabilité opérationnelle courante au premier semestre

(AOF) - Prodware a réalisé au premier semestre un résultat net part du groupe de 4,3 millions d'euros, en recul de 18,1%, et un résultat opérationnel courant de 9,9 millions d'euros, en progression de 18,5%. Il a représenté 10,9% du chiffre d'affaires du groupe spécialisé dans l'édition-intégration et l'hébergement de solutions de gestion pour les entreprises, en progression de 2,1 points. Il prend en compte un crédit d'impôt recherche net comptabilisé sur le semestre pour un montant de 7,1 millions d'euros, en diminution de 22,8%.
Prodware explique avoir bénéficié de la poursuite de l'optimisation de son organisation et d'un mix produits plus favorable.
Le chiffre d'affaires a atteint 94,7 millions d'euros, en repli de 4,4%. A périmètre comparable (retraité des activités non-stratégiques cédées et abandonnées en cours de l'exercice précédent), il est ressorti en hausse de 3,2%. L'évolution du mix-produits en faveur du SaaS + Cloud, activité fortement récurrente et porteuse de forte valeur ajoutée à terme, s'est accéléré pour représenter 8% de l'activité globale contre 5% au 1er semestre 2013.
Au 30 juin 2014, la structure financière de Prodware présente des capitaux propres de 103,3 millions d'euros, en progression de 8,4% par rapport au 31 décembre 2013. Le taux d'endettement net du groupe recule de nouveau à 35,4% contre 35,7% au 31 décembre 2013.
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LE SECTEUR DE LA VALEUR
Informatique - SSII
La publication des résultats semestriels des SSII françaises confirme que les conditions de marché s'améliorent mais que la croissance demeure atone. Certaines SSII parviennent toutefois à tirer leur épingle du jeu. C'est le cas du leader français, Capgemini, dont le chiffre d'affaires a progressé de 4,7%. Toutefois cette progression provient surtout de l'intégration d'Euriware, l'ex-SSII du groupe Areva. A périmètre constant, la croissance se limite à 1,5% (1,9% pour le seul second trimestre). Quant à Atos, troisième sur le marché français derrière IBM, son volume d'activités a reculé de 2% sur un an en France, et a également subi de mauvaises performances au Benelux et dans les pays nordiques. La marge opérationnelle est tombée à 0,2% en France sur les six premiers mois de l'année, contre 1,6% un an plus tôt. Le rachat de Bull devrait lui permettre d'enrayer son déclin sur le marché français. En revanche, Sopra (septième dans l'Hexagone derrière Accenture) confirme sa solidité avec un chiffre d'affaires français en hausse de 2,5 % sur un an et une marge opérationnelle en nette amélioration (elle passe de 7,5% à 8,3% en un an). Suite à l'absorption de Steria, le chiffre d'affaires du nouvel ensemble dépassera le seuil de 1,3 milliard d'euros de chiffre d'affaires annuel en France, devançant ainsi Atos.

AOF