Vous utilisez un navigateur obsolète
Pour améliorer la sécurité et la navigation sur notre site, prenez le temps de mettre à jour votre navigateur.

MONTUPET : résultats solides au premier semestre

(AOF) - Montupet a dévoilé, après la clôture de la Bourse, un résultat net en forte progression, de 33% à 26,2 millions d'euros au titre du premier semestre et a également vu dans le même temps, son Ebitda bondir de 29% sur la période à 51,4 millions d'euros. La marge d'Ebitda, quant à elle, atteint 21,5% contre 17,9% l'an passé à pareille époque En outre, le résultat opérationnel de l'équipementier automobile grimpe de 45,7% à 34,5 millions d'euros. Enfin, les revenus du groupe, par rapport au premier semestre 2013, progressent de 7,5% à 239,1 millions d'euros.
"Ces performances s'appuient sur un développement de nos activités en cohérence avec nos plans de productivité, alliant amélioration continue des processus et de l'utilisation des capacités de production" s'est félicité Stéphane Magan, Président directeur général de Montupet.
Cette croissance d'activité s'appuie plus particulièrement sur les sites français et bulgare. Ces usines, qui sont respectivement les plus sensibles aux volumes et la plus rentable, renforcent la rentabilité opérationnelle du groupe qui progresse de 3,7 points à 14,4% du chiffre d'affaires.
S'agissant des perspectives pour l'exercice en cours, Montupet prévoit une deuxième moitié d'exercice dans la continuité de la première, confirmant la bonne dynamique du premier semestre.
A plus long terme, fort d'un solide carnet de commandes, Montupet envisage un nouvel exercice de croissance en 2015, particulièrement au Mexique et en Bulgarie.
"A l'horizon 2019, la solidité des perspectives se renforce grâce aux nouveaux contrats que Montupe continue de gagner régulièrement, et conforte Montupet dans sa capacité à poursuivre sa stratégie de croissance rentable", a souligné le groupe.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Sous-traitant automobile de rang 1 pour 90 % de son activité, spécialisé dans les produits de fonderie - culasses en alliage d'aluminium, pompes, turbo-compresseurs ;
- Référencement chez les grands constructeurs : Ford (34 %), Renault-Nissan (24 %), Volkswagen (12 %), BMW (5 %) et PSA (4 %)... ;
- Internationalisation des implantations, la dernière en Inde, d'où une exposition diminuée du chiffre d'affaires à la France (31 % des ventes, devant le Royaume-Uni pour 26 %, la Bulgarie pour 18 %, l'Espagne pour 16 % et le Mexique pour 9 %) ;
- Rentabilité élevée, les zones à bas coûts contribuant à plus de 55 % du chiffre d'affaires ;
- Efforts de R&D débouchant sur des positions fortes dans les culasses, les cinématiques de liaison au sol et les motorisations ;
- Société créée en 1894 et gérée en « bon père de famille ».
Les points faibles de la valeur
- Sensibilité au marché automobile européen ;
- Sensibilité élevée au risque de change, notamment contre le peso mexicain, le lev bulgare et la livre britannique ;
- Exposition élevée aux deux 1ers clients, Ford et Renault-Nissan ;
- Avertissement sur ventes 2014 en raison de la baisse de la demande de Ford ;
- Valeur chère dont le cours de bourse a été multiplié par 25 entre 2011 et la mi-2014.
Comment suivre la valeur
- Valeur de croissance;
- Evolution des relations avec Daimler, nouveau client du groupe ;
- Réalisation de l'objectif 2014 d'une amélioration de la marge opérationnelle ;
- Valeur au capital contrôlé par les dirigeants - Stéphane Magnan (11,7 %), Marc Majus (11,6 %), Didier Crozet (8,9 %) et Philippe Mauduit (4,45 %).
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Automobile - Equipementiers
Sur les dernières années les équipementiers automobiles ont su évoluer. Alors qu'ils étaient précédemment considérés par les constructeurs comme de simples sous-traitants, ils ont su s'émanciper de ces clients et améliorer leur valeur ajoutée. Ils ont investi les nouveaux marchés porteurs et incorporent aujourd'hui un fort niveau de technologies dans les pièces qu'ils livrent. Le rapport de force s'est donc inversé : les constructeurs sont souvent devenus, pour une part croissante de leur production, de simples assembleurs, de plus en plus dépendants de leurs fournisseurs. L'exemple de Valeo est particulièrement parlant. Le groupe, qui parie beaucoup sur l'innovation, mise sur la réduction des émissions de CO2 et la conduite dite autonome ou intuitive, pour consolider ses positions.

AOF

Disclaimer
Les informations et conseils rédigés par la rédaction de AOF sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société AOF ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société AOF et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.
01 56 88 40 40
Tarifs   Formulaires (pdf)   Offres

Information...x OK
Debug :X