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AIRBUS : résultats semestriels en nette hausse

(AOF) - Airbus a réalisé au premier semestre un résultat net en progression de 50 % à 1,14 milliard d'euros et un résultat opérationnel (Ebit) éléments non récurrents en hausse de 10 % à 1,77 milliard d'euros. Le chiffre d'affaires du groupe d'aéronautique et de défense a, lui, augmenté de 6 % et atteint 27,2 milliards d'euros, porté par l'activité avions commerciaux d'Airbus et Airbus Helicopters.
« Au premier semestre 2014, nous nous sommes attachés à maintenir sur la bonne voie nos principaux programmes de développement et de production en série mais aussi à la mise en place de nos plans de restructuration de nos activités spatiales et militaires. » a déclaré Tom Enders, CEO d'Airbus Group à propos de ces résultats.
Les prises de commandes du groupe au premier semestre ont atteint 27,7 milliards d'euros (95,6 milliards d'euros au premier semestre 2013), et la valeur du carnet de commandes s'élevait à 677,4 milliards d'euros au 30 juin 2014 (f680,6 milliards d'euros à fin 2013).
Le groupe a confirmé ses objectifs 2014. Il vise une rentabilité opérationnelle "modérée" sur l'année, comprise entre 7 et 8% du chiffre d'affaires, avant développement de l'A330neo, dont l'impact net est estimé à environ -70 points de base. Sur la base d'un taux de change de 1 euro pour 1,35 dollar, le chiffre d'affaires d'Airbus Group devrait être stable par rapport à 2013.
En 2014, le nombre des livraisons d'Airbus devrait être similaire à celui de 2013, en tenant compte de la livraison des premiers A350 XWB. Le nombre de commandes nettes d'avions commerciaux devrait, lui, être supérieur aux livraisons. Airbus vise enfin un flux de trésorerie disponible avant acquisitions équilibré.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Numéro un européen et numéro deux mondial de l'industrie aéronautique, spatiale et de défense, né de la fusion en 2000 du français Aerospatiale Matra, de l'espagnol Casa et de l'allemand Dasa ;
- Réorganisation, à partir de 2014, en 3 divisions : aéronautique civile avec Airbus, défense et espace par l'intégration dans une entité unique des activités dispersées entre Airbus Militaire, Astrium (leader européen des programmes spatiaux) et Cassidian (électronique de défense) et, enfin Airbus Helicopters qui remplacera Eurocopter ;
- Secteur bénéficiant de fortes barrières à l'entrée et d'un bon « pricing power » ;
- Carnet de commandes très élevé pour Airbus commercial, de 7,1 années de livraisons hors A 350 (soit 1 700 avions à fin 2013) et bonne visibilité avec une augmentation des cadences A 320 jusqu'en 2017 ;
- Forte implantation dans les pays émergents (environ 50 % de l'activité) et auprès des compagnies aériennes de ces pays ;
- Trésorerie importante alimentée par les avances sur commandes et le recul des provisions sur l'A380 et l'A 350 ;
- Retour de la distribution de dividendes et volonté affichée de retourner de la valeur aux actionnaires ;
- Hausse sensible du flottant après les désengagements de Lagardère, de Daimler et la réorganisation de l'actionnariat.
Les points faibles de la valeur
- Activité encore trop dépendante d'Airbus (3/4 des revenus et 9/10èmes du carnet de commandes) ;
- Forte exposition aux fluctuations de l'euro/dollar ;
- Fort impact des investissements et des contraintes budgétaires gouvernementales sur le fonds de roulement qui devrait cependant être positif en 2014 ;
- Valeur chère à ses plus hauts historiques et distribution jugée un peu faible par les analystes.
Comment suivre la valeur
- Performances étroitement liées à la santé des compagnies aériennes, en raison de l'importance de l'aviation civile dans l'activité ;
- Spéculations sur une consolidation des activités spatiales, sur une prise de contrôle total du missilier MBDA et sur des acquisitions hors du marché européen ;
- Résultat au 1er semestre 2014 des négociations en cours avec les Emirats-Arabes-Unis sur la commande d'une soixantaine d'hélicoptères et certification de l'A 350 attendue pour le troisième trimestre 2014 ;
- Poursuite du plan « Vision 2020 », initié en 2009 et visant à un équilibre entre l'aviation commerciale et les autres activités, à un doublement à 25 % de la part des services dans le chiffre d'affaires, à un renforcement à l'international avec 40 % des approvisionnements hors Europe ;
- Réalisation de l'objectif 2015 d'un contrôle de la dilution du programme A 350 et d'une marge opérationnelle comprise entre 7 et 8 % ;
- Atteinte de l'objectif 2014 d'une stabilité des ventes et d'une croissance modérée de la marge opérationnelle ;
- Rumeurs de cession des participations minoritaires : 37,5 % dans MBDA, 30 % Arianespace et 46,3 % dans Dassault Aviation ;
- Restructuration du capital, réparti depuis juin 2013 entre l'Etat français (11,96 % via la Sogepa), l'état allemand (10,69 % via GZbv) et l'état espagnol (4,12 % via SEPI), réunis par un pacte d'actionnaires.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Aéronautique - Défense
Après la course aux commandes, Airbus et Boeing sont engagés dans une course aux livraisons qui devrait se poursuivre dans les prochaines années. Avec plus de 10.000 appareils à livrer, les deux avionneurs s'affrontent sur les cadences de production. Le Gifas estime que la dynamique du secteur français est bonne en 2014 et devrait suivre la même tendance qu'en 2013 en termes de chiffre d'affaires. L'organisation presse néanmoins les autorités de mieux soutenir la filière pour qu'elle améliore sa compétitivité, amoindrie par une parité euro-dollar défavorable. Des couvertures de change adaptées à cette industrie de cycle long et l'instauration d'un crédit acheteur pour les exportations européennes sur le modèle américain sont préconisées.

AOF

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