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TF1 : rentabilité semestrielle impactée par la Coupe du Monde

(AOF) - TF1 a réalisé au premier semestre un résultat net part du groupe de 323,2 millions d'euros contre 42,1 millions d'euros, un an plus tôt. Il intègre le résultat net d'Eurosport International, comptabilisé en tant qu'activité cédée sur les cinq premiers mois de 2014, de 310,2 millions d'euros. La plus-value liée à la cession du contrôle d'Eurosport à Discovery Communications, intervenue le 30 mai 2014, représente 293,8 millions d'euros.
Le résultat opérationnel courant a, lui, reculé de 43,2% à 24,2 millions d'euros, en raison des 55,7 millions d'euros de coûts de programmes liés à la Coupe du Monde de la FIFA 2014.
Le chiffre d'affaires semestriel a progressé de seulement 0,6% à 1,026 milliards d'euros, pénalisé par un recul de 1,6% des revenus publicitaires à 769,9 millions d'euros dans un « contexte d'absence de reprise de la demande ».
Le chiffre d'affaires des autres activités s'est élevé à 255,8 millions d'euros, en croissance de 7,8 %. Cette croissance est notamment due à la revente de droits de la Coupe du Monde de la FIFA 2014, qui a plus que compensé le repli de l'activité de TF1 Vidéo, ainsi que le recul des revenus d'interactivité liés à une programmation de début d'année moins riche qu'en 2013.
Dans le cadre de la Phase II du plan d'optimisation lancée en 2012, le groupe a généré 10 millions d'euros d'économies récurrentes au premier semestre 2014, dont 3 millions d'euros au titre du coût des programmes de TF1. Au total, depuis mi-2012, ce sont 66 millions d'euros d'économies récurrentes qui ont été faites sur l'engagement de 85 millions d'euros à réaliser d'ici fin 2014.
« En l'absence de signaux clairs de reprise économique en France, les annonceurs demeurent prudents et la visibilité sur les investissements publicitaires à venir reste très limitée. La fragmentation du marché et l'augmentation des volumes de publicité diffusée sur la TNT contribuent à intensifier la pression concurrentielle », déclare TF1 en guise de perspectives.
Le groupe de médias ajoute qu'iul maintient ses efforts de maîtrise des coûts. Ainsi, dans le cadre de la Phase II de son plan d'optimisation, qui prévoit un total de 85 millions d'euros d'économies récurrentes, le TF1 confirme son objectif de réaliser les 19 millions d'euros d'économies récurrentes prévues au cours du second semestre de l'année 2014.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Les points forts de la valeur
- Première chaîne française avec 29 % de parts de marché dans la télévision en clair avec 4 grandes marques -TF1 (23 % de parts d'audience), Eurosport, TMC, NTV- et, bientôt, HD1 ;
- Première régie publicitaire en France, avec une expertise pluri-média remarquable ;
- Large avance dans la TNT sur tous les aspects techniques, commerciaux, et éditoriaux, TMC étant la première chaîne de la TNT et la cinquième française ;
- Poids croissant, à 31 % du chiffre d'affaires, des diversifications dans le mix-produit -télé-achat, e-commerce, contenus vidéo en rattrapage et à la demande, exploitation de licences, spectacles musicaux... ;
- Stratégie pertinente dans la TV connectée (plateforme MyTF1 désormais disponible sur smartphone avec CONNECT) ;
- Résistance des parts d'audience malgré le lancement de 6 chaînes en 2013 ;
- Capacité à fortement diminuer le coût des programmes pour contrecarrer la baisse des recettes.
Les points faibles de la valeur
- Sensibilité au marché publicitaire français, caractérisé par des pressions sur les prix et les volumes et pertes de marché publicitaire au début 2013 au profit de M6 ;
- Risque de fragmentation des audiences avec l'attribution de nouvelles fréquences de TNT et le démarrage fort de D8, filiale de Canal +, dans la TV gratuite ;
- Diversifications en baisse en début d'année, en raison de la morosité de la consommation ;
- Envolée des coûts de retransmission des matchs de football et arrivée de la concurrente BeIN Sport.
Comment suivre la valeur
- Secteur cyclique dépendant du marché publicitaire français ;
- Stratégie de réduction des coûts dite « plan d'optimisation » permettant de permettre un maintien de la rentabilité malgré le recul du chiffre d'affaires ;
- Utilisation du cash obtenu de la cession d'Eurosport International à l'américain Discovery ;
- Avenir de la chaîne d'informations continues LCI dont la fermeture est envisagée en cas d'opposition du CSA au transfert sur les canaux gratuits (décision attendue en juillet 2014) ;
- Spéculations sur un assouplissement de la réglementation ;
- Impact sur les recettes de la hausse des audiences pour les retransmissions de la Coupe du monde de football ;
- Capital verrouillé par Bouygues, actionnaire à hauteur de 43,7 %, et par l'impossibilité législative d'une OPA.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Communication - Medias
Le défi du numérique reste à relever car les acteurs de la presse recherchent un modèle pérenne et rentable. Le modèle du « paywall » séduit nombre de journaux au niveau mondial. Avec ce modèle, le lecteur consulte chaque mois gratuitement un nombre limité d'articles (une dizaine en général) et, doit s'abonner pour en consulter davantage. En France le quotidien « les Echos » par exemple a adopté cette formule. La migration vers la technologie du numérique demande l'évolution des contenus eux-mêmes. Parmi les grandes tendances qui se dessinent pour 2014 se trouve la demande des lecteurs pour des journaux qui allient l'écrit et la vidéo. Cela requiert de nouvelles compétences de la part des intervenants.

AOF

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