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Clôture Paris : le CAC40 retombe sous les 8.000 points

| Boursier | 631 | Aucun vote sur cette news

Le CAC40 pointe finalement en net repli de 0,99% en clôture

Clôture Paris : le CAC40 retombe sous les 8.000 points
Credits ChaunuPictures

LA TENDANCE

Le CAC40 pointe finalement en net repli de 0,99% en clôture, de retour sous la barre des 8.000 points à 7.985 points, après une nouvelle série de résultats d'entreprises et d'indicateurs économiques. Les prises de risque sont restées limitées à la veille du 1er mai et de la réunion de la Fed à laquelle les marchés européens qui seront clos mercredi ne pourront pas réagir, tandis que Wall Street sera bien ouvert alors que la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale est attendue dans la soirée... La Banque centrale américaine devrait maintenir ses taux à leurs niveaux actuels, mais les investisseurs seront surtout attentifs aux déclarations de son président, Jerome Powell, qui pourrait donner davantage d'indications sur la trajectoire future des taux...
"Les récents chiffres de l'inflation plus élevés que prévu et les révisions à la hausse qui ont suivi ont probablement érodé la confiance de la Fed dans la capacité de l'inflation à revenir plus durablement à son objectif", constate Xiao Cui, économiste senior chez Pictet Wealth Management. "La Fed a probablement besoin de constater un ralentissement de l'inflation sur plusieurs mois avant de réduire ses taux, et avec un marché du travail solide, il n'y a pas d'urgence à le faire".

Sur le Vieux continent, le PIB a progressé davantage que prévu au premier trimestre (+0,3% contre +0,1% attendu) et l'inflation annuelle s'est stabilisée à 2,4% en avril, comme attendu... L'inflation annuelle 'core' de la zone euro est en revanche ressortie plus élevée qu'anticipée, à 2,7%, après +2,9% en mars, et contre un consensus logé à +2,6%.

Sur le front des entreprises, les nouvelles publications du jour ont été diversement accueillies avec quelques déceptions du côté de Stellantis, Rexel ou encore Air France KLM. SES chute aussi après l'annonce du rachat d'Intelsat et Atos continue à faire jaser.

La parité euro / dollar retombe sous les 1,07$. Le baril de Brent glisse aussi sous les 88$ à Londres, les discussions sur un éventuel cessez-le-feu au Moyen-Orient réduisant la prime de risque sur le brut. Le Bitcoin rend plus de 2% à 60.680$.

VALEURS EN HAUSSE

VusionGroup Nouvelle accélération du titre qui s'envole de 15%. Le spécialiste des étiquettes électroniques a signé un nouvel avenant au contrat cadre avec Walmart US pour l'accélération du déploiement des solutions EdgeSense et VusionCloud au sein de l'enseigne américaine.
En parallèle de l'accélération du déploiement, le contrat prévoit une extension fonctionnelle de la solution logicielle qui permettra d'améliorer les processus de merchandising, de gestion des stocks et de préparation de commandes E-commerce. Le montant de prises de commande d'environ 1 milliard d'Euros correspondant à cette signature sera intégré aux chiffres des prochains trimestres.

Broadpeak grimpe de 14%, alors que le chiffre d'affaires du groupe s'est établi à 7,2 millions d'euros au T1, en hausse de 1,5% sur un an. Hors effet devises légèrement positif, la croissance à taux de change constant ressort à +1,2%. Broadpeak, qui vient d'annoncer un accord majeur avec TF1, a confirmé ses objectifs financiers pour 2024.

Akwel : +5% avec Lagardère (+4%) suivi de Bonduelle, Medincell

Remy Cointreau : +3,5% suivi de BigBen

Chargeurs (+3,1%). Le chiffre d'affaires du Groupe s'élève à 177,8 millions d'euros au premier trimestre, en progression organique de +10% sur un an. Toutes les divisions sont en croissance organique. Notamment, le pôle Luxe du Groupe réalise une croissance très significative de +20,2%, tirée par les nouvelles catégories de produits et de services d'excellence dans lesquels il est positionné, traduisant une dynamique plus forte que les tendances du luxe conventionnel.

LNA : +2,7% avec Nacon, LFE

Cegedim : +2% avec Elior

Getlink : +1,5% avec Esso et Lhyfe

Thales (stable) a publié des commandes et des ventes trimestrielles meilleures que prévu par le consensus, aidé par ses activités de défense. L'équipementier a présenté sur le T1 des prises de commandes en hausse de 46% à 5,037 MdsE, avec notamment une troisième tranche d'avions de chasse Rafale pour l'Indonésie et un système de surveillance aérienne pour un pays du Moyen-Orient. Le chiffre d'affaires de Thales a progressé en données organiques de 7,9% à 4,421 MdsE. Par ailleurs, Thales semble ouvert à une reprise ciblée d'actif stratégiques d'Atos, alors que Bruno Le Maire a annoncé dimanche que l'Etat avait envoyé à Atos une lettre d'intention afin de reprendre les activités du groupe jugées "souveraines".

VALEURS EN BAISSE

Atos rechute de 11%. Confrontée à un mur de dettes, la société de services du numérique tente de se restructurer et d'obtenir de l'argent frais. Certaines de ses activités attirent les convoitises et la lutte entre les parties intéressées pourrait durer jusqu'au dernier moment. Alors que le groupe a indiqué hier avoir reçu une lettre d'intention non engageante de l'Etat français pour l'acquisition potentielle de ses activités les plus sensibles pour une valeur d'entreprise indicative comprise en 700 millions et 1 milliard d'euros, il "n'y a désormais plus d'obstacles à une offre de Daniel Kretinksy", affirme une source proche du dossier à 'BFM Business'. "Il va en déposer une", assurent plusieurs sources proches du groupe.

Stellantis (-10%) a dévoilé des revenus en retrait et inférieurs aux attentes des analystes au premier trimestre mais confirme ses objectifs annuels. Le constructeur automobile a réalisé un chiffre d'affaires net de 41,7 milliards d'euros, en repli de 12% sur un an, principalement en raison d'un volume de ventes en baisse et des effets de mix et de change défavorables, partiellement compensé par des prix nets légèrement positifs. Les ventes consolidées ressortent à 1,335 million d'unités, en baisse de 10%, reflétant des actions sur la production et la gestion des stocks pour préparer une vague de nouveaux produits au deuxième semestre 2024, par rapport à des ventes robustes au premier trimestre 2023 pour constituer des stocks à la suite d'une période prolongée de contraintes d'approvisionnement. Le consensus 'Bloomberg' tablait sur un chiffre d'affaires net de 43,92 milliards d'euros avec des ventes de véhicules estimées à 1,47 million d'unités.

SES plonge de 8%. Moins de 24 heures après la sortie de nouvelles rumeurs autour d'un rapprochement entre SES et Intelsat, les deux opérateurs satellites officialisent un accord de fusion. Le groupe basé au Luxembourg offre 3,1 milliards de dollars (2,8 milliards d'euros) en numéraire et certains droits de valeur conditionnelle pour reprendre la totalité de sa cible. La combinaison créera un opérateur multi-orbite plus fort avec une plus grande couverture, une résilience améliorée, une suite élargie de solutions, des ressources améliorées pour investir de manière rentable dans l'innovation et bénéficier du talent, de l'expertise et de l'historique des deux sociétés, indique SES.

Emeis : -6% suivi de Renault (-5,5%)

Antin Infrastructure Partners (-5,5%) présente au T1 des encours sous gestion de 31,4 MdsE, en hausse de +1,3% sur les douze derniers mois. Les levées de fonds se sont poursuivies avec Flagship Fund V atteignant des engagements de 9,1 milliards d'euros à la fin du trimestre. Tous les fonds ont continué à afficher des performances conformes ou supérieures aux prévisions avec des hausses de multiples bruts enregistrées sur plusieurs fonds portées par la mise en oeuvre de plans de croissance et de création de valeur. Les perspectives 2024 sont confirmées.

Rexel (-4,8%) a fait état de ventes de 4,71 MdsE au premier trimestre, en baisse de 4,6% à jours constants, en ligne avec les attentes, en raison d'un effet de base élevé lié aux produits d'électrification, notamment l'activité photovoltaïque en Europe. Retraitées des familles d'électrification (22% des ventes, en recul de 12%) et des câbles, les activités traditionnelles de distribution électrique demeurent résilientes, en légère baisse de 0,8%.

Peugeot Invest : -4,5% avec Teleperformance, Capgemini

Vetoquinol abandonne 4% au lendemain de l'annonce d'un chiffre d'affaires de 133,7 millions d'euros au 1er trimestre, dont 83,4 ME pour les produits Essentiels. Comme attendu, le premier trimestre reflue en miroir un effet de base 2023 déformé par du surstockage volontaire, explique TP ICAP Midcap. La comparaison avec l'exercice 2022 permet de gommer l'effet de base et de témoigner de la dynamique des axes prioritaires du groupe, que sont les Essentiels & les Etats-Unis. La solide génération de cash-flow continue de renforcer la structure financière, dotant la firme de possibles en matière de développements organiques & externes ciblés sur les priorités stratégiques, ajoute le broker, à l'achat' avec une cible ajustée de 120 à 114 euros.

Air France KLM perd 4% après que le transporteur eut annoncé une perte opérationnelle plus importante que prévu au premier trimestre. Les analystes expliquent que des coûts ponctuels et des dépenses plus élevées ont affecté les résultats, ainsi que de faibles revenus dans le fret.

Mersen : -3,5% suivi de S30, Sartorius, Worldline, Voltalia, TF1

Wavestone (-3%) après sa publication annuelle. À l'issue de l'exercice 2023/24, le chiffre d'affaires consolidé s'est élevé à 701,1 ME, en hausse de +32%, dont +9% à périmètre et change constants (effet jour défavorable de -1,6%). Pour mémoire, Wavestone visait en 2023/24 une croissance organique au moins égale à celle de l'exercice 2022/23 (+7%).

SMCP : -2,5% suivi de M&P, Waga, Valneva, Scor, Eramet, Imerys, Trigano, M6, Icade

FNAC Darty : -2% suivi de BioMerieux, Hermès

Vicat (-1,5%). Le chiffre d'affaires du Groupe atteint 911 millions d'euros au 1er trimestre, en hausse de +1,2% en base publiée. La croissance organique du chiffre d'affaires s'élève à +7,9% à périmètre et change constants. En 2024, le Groupe s'attend à une poursuite de la progression de son chiffre d'affaires, soutenue par la croissance aux Etats-Unis, par la résilience des marchés émergents, et ce compte tenu de la faiblesse du secteur résidentiel en Europe. Au vu d'un 1er trimestre en progression sensible, l'Ebitda généré par le Groupe en 2024 devrait être supérieur à celui de 2023. Cet objectif tient compte de la progression des gains opérationnels à l'usine de Ragland et du reflux de l'inflation des coûts énergétiques sur la période avec un effet de base favorable au premier semestre.

Exclusive Networks (-1%) après son point trimestriel. Le chiffre d'affaires brut est ressorti à 1,255 MdE, en hausse de 7% à change constant et de 6% en données publiées avec une confirmation des perspectives 2024.

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