Après un début de semaine stable, le CAC40 a légèrement progressé sur fond d’agenda peu fourni et dans l’attente de la publication des chiffres de l’inflation aux Etats-Unis.
L’indice des prix PCE, mesure de l'inflation regardée par la FED, sera publié vendredi mais il faudra attendre la semaine prochaine pour voir la réaction des investisseurs puisque vendredi sera un jour chômé sur les grands marchés européens et américains. 
Le président de la Fed, Jerome Powell, s'exprimera le même jour et quoi qu’il dise les investisseurs ne réagiront que la semaine prochaine. 
Au-delà de la macroéconomie, le prochain grand catalyseur sera la saison des résultats d’entreprises du 1^er trimestre.
Aux Etats-Unis, le coup d’envoi des comptes trimestriels sera donné, comme d’habitude, par les banques dans deux semaines.

L’intérêt est difficile à déterminer alors que 5570 contrats ont été créés sur le Future CAC40 lors de la séance du 25 mars. 

Sur le future AVRIL

Les résistances sont : 8227 et 8302 puis 8455,5 voire 8518 et 8682,5 puis 8809 voire 8907,5.  

Les supports sont : 8189 puis 8145 et 8121 puis 8090 et 8055 puis 8003 et 7930,5 voire 7755,5 et 7716 voire 7484,5. 

En intraday, la tendance est haussière au-delà de 8157.

Graphiquement, le Future CAC40 (Cf. graphique joint en 14 Heures) a continué d’évoluer en partie basse d’un trading range d’environ 130 points entre le top historique à 8273,5 et 8145.  
Pour relancer la dynamique de hausse, il faudra repasser au-dessus de la médiane du trading range située à 8210 et idéalement inscrire un nouveau record historique en franchissant 8273,5 points.

L’indice reste en phase de consolidation, comme l’atteste les histogrammes du MACD et le RSI qui tente de sortir de sa zone de surachat.

A contrario, la cassure du canal haussier de moyen terme située 8145/8121 (zone d’alerte en intraday) pourrait entraîner une phase de consolidation plus appuyée en direction de 8090 et de la zone d’alerte à court terme située à 8055 points. 
Ce scénario ne remettrait pas en cause la tendance actuelle mais la fragiliserait.