Ecoslops précise sa nouvelle feuille de route
Scarabox a connu un démarrage plus lent que prévu
La société Ecoslops, recentrée sur son activité historique de de recyclage de déchets d'hydrocarbures maritimes au Portugal et sur le développement de l'unité de micro-raffinage Scarabox, annonce disposer dorénavant de ressources financières et humaines en phase avec sa feuille de route.
L'activité de l'unité portugaise est corrélée aux cours du pétrole et aux approvisionnements et génère un EBITDA moyen de 2,2 ME/an. La filiale est autonome financièrement et lève dorénavant ses financements elle-même. Elle dispose d'un endettement qualifié de raisonnable (dette nette fin 2023 de 5,3 ME, soit 2,4 fois l'EBITDA annuel) qui lui permet de faire face à ses besoins d'investissements tout en étant capable de rembourser le compte courant de la maison mère (passé de 10 ME à 3,3 ME entre 2017 et 2023). La concession dans le Port de Sines arrivant à échéance fin 2027, les discussions ont d'ores et déjà été engagées afin d'anticiper son renouvellement pour une extension possible jusqu'en 2037. Les projets d'optimisation de la productivité permettent d'envisager une amélioration des marges de l'unité à l'avenir. La certification ISCC PLUS obtenue récemment est aussi un facteur très positif dans la mesure où de nombreux clients sont à la recherche de produits disposant de ce label de durabilité.
Concernant Scarabox, Ecoslops constate que cette activité, née des demandes répétées de nombreux prospects au fil des ans, a connu un démarrage plus lent que prévu. En effet, après la construction et la livraison de la première unité pour Valtech Energy au Cameroun, les travaux de montage et de démarrage ont été freinés par le manque de ressources humaines et financières locales. Ecoslops, étant confronté de son côté au même moment aux difficultés d'Ecoslops Provence, n'a pas pu suppléer à ces retards. Le recentrage d'Ecoslops va permettre de dédier plus de ressources à cette activité, tant technique que financière. La réorganisation interne va permettre de passer de 1 ETP (Equivalent Temps Plein) à 3 ETP sur cette activité stratégique. A l'issue des travaux de finalisation au Cameroun, Ecoslops passera de 17% à 49% du capital de Valtech Energy moyennant la conversion de 300 KE de compte courant en capital.
Le partenariat avec PARLYM, établi en 2023, est présenté comme très actif et les deux sociétés sont convenues de travailler ensemble sur le projet du Cameroun comme celui de la Côte d'Ivoire. Pour rappel, cet accord prendra la forme d'une structure conjointe (Parlym 80%/Ecoslops 20%) qui a pour vocation à investir de façon majoritaire dans les projets locaux codéveloppés et financés par les deux partenaires, à commencer par la Côte d'Ivoire.
En ce qui concerne la Côte d'Ivoire, une lettre d'intention a été signée en début d'année entre Ecoslops, Parlym et la SIR (raffinerie nationale de Côte d'Ivoire d'une capacité de 4 millions de tonnes) qui prévoit que la SIR prenne 5% du capital de la société locale et dispose d'un poste d'administrateur. " Cet accord est donc très structurant pour la suite du projet dans la mesure où il entérine le support concret par les autorités ivoiriennes qui voient dans la Scarabox la solution adéquate pour traiter les pollutions issues des résidus d'hydrocarbures et d'huiles usagées ", souligne Ecoslops.
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